Quand le test ne permet pas de conclure...

Ici vous pourrez échanger au sujet du diagnostic et de l'accompagnement
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calliope
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par calliope »

Ma psychologue a juste fait une moyenne en faisant fi de l'hétérogénéité :)

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Sherryn
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Sherryn »

J'ai un QI hétérogène avec un IRP plus faible, néanmoins ma psy a quand même calculé mon QIT et mon... j'ai oublié le nom, enfin l'autre truc, celui qui est calculé avec seulement l'ICV et l'IRP. Elle me les a donnés en précisant qu'ils étaient non significatifs et donc seulement à titre indicatif. Les deux sont supérieurs à 130 ; au vu des nombreux signes cliniques, elle a conclu à un HP parfaitement limpide.

Enfin il me semble avoir compris que l'hétérogénéité c'était pas rare chez les HP.

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Cadi56
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Cadi56 »

Effectivement, à partir du moment où plusieurs indices sont supérieurs à 130, je pensais que le QIT n'était pas calculé mais que le diagnostic était posé quand même.

Dans mon cas mes indices sont loin du compte et non significatifs, donc cje ne comprends même pas qu'elle ait posé un diag. D'ailleurs je pense de plus en plus qu'elle m'a surévaluée. Mais dans ton cas c'est clair malgré tout
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Sherryn
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Sherryn »

Cadi56 a écrit :Dans mon cas mes indices sont loin du compte et non significatifs, donc cje ne comprends même pas qu'elle ait posé un diag. D'ailleurs je pense de plus en plus qu'elle m'a surévaluée.
J'ai été relire ton message et si j'ai bien compris ton QIT est à 126. La sensibilité au HP est reconnue par certains spécialistes (dont ma psy, d'après son site web) comme étant à 125, donc il me semble qu'à partir de 125, justement ils évaluent les signes cliniques pour voir si c'est du HP ou pas. C'est parfaitement possible d'être HP en-dessous de 130, je pense que tu devrais faire confiance à tes psys :)
Mais au fond, est-ce si important d'avoir une étiquette claire, nette et précise ? Le HP n'est pas forcément une frontière aussi tranchée. Comme pour tout d'ailleurs. Il est possible d'être un peu allergique mais pas trop, d'être un peu intolérant aux poivrons mais pas trop, un peu autiste mais pas trop, c'est aussi possible d'être un peu HP mais pas trop. C'est normal et naturel qu'il y ait une zone de flou avec pas forcément un HP clair mais indéniablement une sensibilité marquée. Si vous avez la certitude d'être dans cette zone de flou, n'est-ce pas finalement, quelque part, une réponse à part entière ?
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Message par Cadi56 »

Sherryn a écrit :
Cadi56 a écrit :Dans mon cas mes indices sont loin du compte et non significatifs, donc cje ne comprends même pas qu'elle ait posé un diag. D'ailleurs je pense de plus en plus qu'elle m'a surévaluée.
J'ai été relire ton message et si j'ai bien compris ton QIT est à 126. La sensibilité au HP est reconnue par certains spécialistes (dont ma psy, d'après son site web) comme étant à 125, donc il me semble qu'à partir de 125, justement ils évaluent les signes cliniques pour voir si c'est du HP ou pas. C'est parfaitement possible d'être HP en-dessous de 130, je pense que tu devrais faire confiance à tes psys :)
Mais au fond, est-ce si important d'avoir une étiquette claire, nette et précise ? Le HP n'est pas forcément une frontière aussi tranchée. Comme pour tout d'ailleurs. Il est possible d'être un peu allergique mais pas trop, d'être un peu intolérant aux poivrons mais pas trop, un peu autiste mais pas trop, c'est aussi possible d'être un peu HP mais pas trop. C'est normal et naturel qu'il y ait une zone de flou avec pas forcément un HP clair mais indéniablement une sensibilité marquée. Si vous avez la certitude d'être dans cette zone de flou, n'est-ce pas finalement, quelque part, une réponse à part entière ?
Sherryn je te remercie pour ce message instructif, dont j'ai aimé le système de comparaison très parlant. Il soulève de nombreuses questions. Je me permets d'en souligner quelques-unes mais promis après je reviendrai au sujet principal!

Effectivement, je pense que le problème réside dans l'étiquette. Personnellement, je crois que j'ai besoin de cette étiquette pour me justifier, pouvoir dire (alors qu'en vérité je ne dirai jamais ça :lol: ) à ma famille qui m'a toujours rétorqué "Muris! Fait des efforts! Change", que ben je suis comme ça pour telle raison et que je ne faisais pas exprès! Mais bon là on s'éloigne du topic et on entre à la fois dans la question des conséquences du diagnostic (hors sujet) et dans une thérapie de ma personne (double hors-sujet, zéro pointé!)

Je me demande surtout si on peut être "HP mais pas trop", ou si en réalité on peut être HP et avoir été véritablement saccagé par notre passé, nos traumatismes, nos "incompétences apprises" (comme dit ma psy).... Je me demande si un QI peut-être saccagé à ce point par nos émotions et surtout si c'est réversible (??? lancé de perche).

Ma psy actuelle, compte tenu de mon obsession à ce sujet, m'a invitée à faire un gros boulot sur mon anxiété et la gestion de mes émotions (et accessoirement, ma confiance en moi) puis repasser le test avec un spécialiste dont elle a une confiance absolue. On verra. Je crois que nombreux sont ceux qui pensent que c'est une mauvaise idée de repasser le test, ou que c'est en réalité inutile (euhhhh re-lancé de perche ^^)

3615 Agence Cadi Hors sujet j'écoute :wait:

Pitié ne me foutez pas trop pour ce message!


EDIT : certaines de ces questions sont soulevées dans le livre que je lis en ce moment "L'adulte surdoué à la conquête du bonheur" (Monique de Kermadec), qui est très intéressant en ce qui concerne la souffrance de l'adulte non diagnostiqué enfant, et comment remédier à cette douleur. D'ailleurs, il est aussi intéressant sur certains aspects pour l'adulte qui souffre de manière globale. L'étiquette, ou de l'appartenance à un groupe, y est particulièrement analysée. Je me permets de citer un passage (j'espère ne pas outrepasser les règles du droit d'auteur) : Certains adultes surdoués semblent préférer leur souffrance à leur "guérison" [....], elle représente une résistance héroïque à un conformisme qui chercherait à anéantir leur caractère unique et tellement singulier"..... je précise qu'elle explique ensuite que cette attitude naturelle donne lieu à une plainte sans fin et donc une souffrance persistante. Bref .
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Erah
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Erah »

Bonjour!!

J'espère que je poste au bon endroit :nesaitpas:
J'ai raconté ma passation dans le sujet dédié et après m'être baladée ci et là depuis hier, le "majoritairement positif" des résultats se contraste de plus en plus à cause de tout un tas de questions qui me piétinent le bourrichon. J'en retire toujours quelque chose de globalement positif cependant, mais certains points me titillent un peu trop pour réussir à en faire abstraction.

Je m'excuse sincèrement par avance car malgré plusieurs modifications et relectures je me rend compte que ce n'est pas très clair et peu limpide mais ces questions tournoient tellement vite que je n'arrive pas à organiser mieux les choses :( Ce qui suit est donc très représentatif de ce qui se trame dans ma caboche. C'est le bordel.
Mais une ou plusieurs âmes charitables pourraient elles m'aider à dépatouiller tout ca ? :rrmiaou:

Donc en fait maintenant à j+2 je me demande vu les conditions catastrophiques de la passation et les échanges un peu limites que j'ai eu avec ces deux praticiennes ce que valent réellement ces résultats :nesaitpas:
Ca m'énerve de remettre ça en question mais clairement je n'ai pas confiance quand bien même j'essaie d'objectiver et de m'abandonner à leur expérience pro.
Je me demande où est la limite entre le déni de l'acceptation (qui pourtant me soulagerait dans ce cas) et le doute légitime quant à la viabilité des résultats (qui me ferait repartir dans les mêmes tergiversations)?

Dans la mesure où :

- je n'ai physiquement pas pu manipuler les cubes à cause de trop grands tremblements et où de toutes façons mes larmes brouillaient complétement ma vision au point de ne pas pouvoir distinguer les formes

- je me suis "braquée" sur l'arithmétique quand j'ai compris au milieu de l'exercice que c'était chronométré, je me suis dit que je ne pouvais pas y arriver, j'ai donc refusé de répondre sans même essayer ou répondu volontairement à côté (réflexe idiot primitif de survie) ironiser ma propre bêtise pour mettre à distance ce qui est souffrant et avoir l'impression de garder le contrôle.. Idem pour la mémoire des chiffres à un moment je n'ai plus réussi à au moins essayer le "de toute façon tu es une merde" autour duquel je me suis construite m'a paralysée et je ne me suis pas donnée le droit de au moins tenter :tmi:

- pareil pour vocabulaire, similitudes, information à partir du moment où elle m'a dit très sèchement de "faire un effort" (que j'ai pris dans le sens sinon on va pas y arriver et ça me gonfle déjà bien comme il faut ..) eh bien mes angoisses de petite fille qui ne veux pas "déranger" sont revenues du tréfonds de mon âme et j'ai abrégé, me calquant à mort sur elle, je passais la question dès que je la sentais agacée ...

- pour les matrices et les puzzles j'oralisais ma réflexion et son langage non verbal était trop prégnant j'ai pas réussi à m'en détacher et j'ai fait en fonction des ses réactions, de mes projections sur elle et de mon état d'esprit plus grand chose à voir avec ce qui est censé être mesuré à priori ...

Toutes ces choses sont pourtant notifiées dans le compte rendu mais à froid il me semble que ces éléments ne sont pas pris en compte :
- "ne parvient pas à appréhender le matériel, à maitriser son anxiété, à manipuler les cubes en raison d'un très important tremblement des mains "et conclut "capacités fragilisées en raisonnement perceptif".
Dans quelle mesure l'incapacité physique de faire réellement l'exercice joue t'elle dans l'appréciation et la mesure de l'IRP?
En fait il me manque une conclusion à cette phrase. Soit les difficultés sont moins importantes que ce qu'en dit le chiffre car d'autres éléments ont interféré, soit elles sont réelles mais dans ce cas qu'elles sont elles et que veulent elles dire?

Pareil pour tout le reste en fait il est écrit partout "pénalisée par" "réponses étonnement aléatoires" "scores minorés" mais aucune analyse n'en découle, ce qui en plus est en totale contradiction avec la restitution orale qui m'a été faites par sa consœur. Je caricature volontairement hein mais à l'oral on me dit que je suis un génie et à l'écrit on me dit que je suis une personne en difficulté.
Je m'interroge encore plus sur ce génie supposé que sur les difficultés avérées d'ailleurs car elle ne m'a parlé que de mon score haut à l'ICV or, avec 40 points de moins à l'ICP c'était ça qui m'interpellait le plus et que je souhaitais approfondir mais elle a balayé en disant en gros hein qu'on s'en fou du chiffre, qu'il est normal.

Du coup je suis embêtée parce que le compte rendu tel qu'il est fait me convient parfaitement. J'étais venue vérifier si j'avais une difficulté fonctionnelle cognitive ou psychologique. La réponse étant non ça me va ! Super merci beaucoup madame bonne continuation, mais nooooooooon pourquoi faire simple hein :violent1:
On me dit que c'est exceptionnel bon tant mieux mais en toute objectivité ça ne semble pas représentatif de la réalité, je me dis que peut être certaines choses importantes sont passées à la trappe... Et puis dans quelle mesure également les "fortes vulnérabilités psychologiques" relevées ont-elles interférées ou non?
En lisant le topic qi hétérogène je me rend compte que mes résultats veulent peut-être dire quelque chose de plus finalement. Être très supérieure d'un côté et dans la moyenne basse de l'autre n'est quand même pas anodin.
Elle s'est basée sur mes résultats de l'IVT pour écarter TDA et Dys mais du coup quelles difficultés fonctionnelles peuvent impacter l'ICP à ce point?
Et puis j'ai écarté la douance au vu des résultats et bon parce que ça m'arrange aussi. J'ai réfuté d'instinct le truc parce que je trouve ça non représentatif de ne prendre que l'indice verbal mais en me baladant ici il apparaitrait que c'est quand même un indice très représentatif, qui fou le doute en tout cas, et comme l'anamnèse indiquait que sûrement...
Je voulais qu'on mette en lumière mes difficultés et elle n'a fait que me féliciter (j'ai bien conscience que sur ce point ce sont mes attentes qui posent problème) mais de ça aussi je doute parce qu'elle me dit très supérieurement intelligente (pas surdouée hein juste à la limite je cite "non pathologique de l'intelligence") alors qu'objectivement les trois autres indices sont moyens et que le mot difficultés est très récurrent dans le CR. De plus QIT non calculé mais elle me dit que si il fallait le situer il serait moyenne haute, tout en me situant à peine avant les 130 sur la Gaussienne en me lançant 5% ... Je vous avoue être un peu perdue, non seulement je ne situe pas mes difficultés mais en plus je ne sais même pas si je suis supérieurement ou normalement intelligente voilà c'est le drame :D
Je suis partagée entre le stop, c'est fait, prend ce qu'il y a à prendre. Tu n'es ni qualifiée ni compétente pour repérer d'éventuels manquements donc fait confiance, lâche prise, accepte. Ne prend pas en compte le goût amer laissé par ce moment douloureux, ne remet pas tout en cause pour un inévitable facteur humain, et c'est pas parce que la dame a été méchante que ça change tout, sa compétence notamment.
Mais confiance, lâché prise et acceptation aveugle (attention gros euphémisme en vue) ne sont clairement pas des points fort chez moi! Il semble toutefois que ce soit un passage intrinsèquement obligatoire / courant, la remise en question avant la validation.

Bon en fait la vraie grosse question (après 546 pages ... :o )je crois est : quand est-ce qu'il est véritablement légitime et intellectuellement honnête de douter de la viabilité des résultats? Ou tout du moins de les nuancer?
pitié dites moi de ne plus douter que je puisse enfin savourer le soulagement de ces résultats encourageants pour mon épanouissement et que je me cherche des difficultés qui n'existent pas et que de bonnes conditions ne révèleraient pas plus de choses comme j'en étais convaincue hier!!!!

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Sherryn
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Re: t

Message par Sherryn »

Cadi56 a écrit :Je me demande si un QI peut-être saccagé à ce point par nos émotions et surtout si c'est réversible (??? lancé de perche).
Le QI lui-même, non, mais le passage du test, oui ;)

> Erah

Franchement je comprends même pas comment ils ont pu te laisser continuer le test vu les problèmes physiques que tu avais aux cubes (qui est quand même le début, ton stress ça devait se voir!!). Selon moi, ils auraient dû tout arrêter à ce moment-là et te dire de revenir. Pour moi ces résultats ne valent rien, mais bon, je suis pas psy...

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madeleine
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par madeleine »

Personne ici n'a de véritable légitimité à commenter tes résultats, erah ; comme on le redit à chaque fois que des questions se posent suite à une passation de Wais, c'est aux praticiennes que tu as vues de répondre à tes questions, que tu peux leur adresser par mail si tu redoutes le téléphone. Ne doute pas de la légitimité de ces questions, c'est un droit incontestable, mais il faut les adresser au bon endroit :)
le chemin est long et la pente est rude, oui, mais le mieux, c'est le chemin, parce que l'arrivée, c'est la même pour tout le monde... Aooouuuh yeaah...
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Erah »

Arghhhhfff oui je sais bien que de votre côté vous ne pouvez pas affirmer ou infirmer quoi que ce soit malheureusement. Je prendrais bien évidement les éventuels avis en tant que tels sans y accorder de l'absolu. J'avais simplement en tête en postant ici de recueillir quelques impressions, de croiser les expériences et les savoirs sur le sujet en espérant qu'un peu de sens puisse se dégager. Peut être simplement que ne connaissant pas les subtilités du champs lexical de psy, une reformulation des termes qui me chafouinent serait une illumination salvatrice ^^ Je ne sais pas néanmoins si cela rend cette démarche plus pertinente, déjà que j'ai du mal à trouver les questionnements initiaux légitimes :think:

La psy a répondu à ces questions durant le compte rendu et c'est justement ses réponses qui me posent problème en fait ^^J'ai perdu peu à peu toute confiance en la fiabilité du tout.
Ce qui me dérange le plus c'est ce fichu IRP, je n'arrive pas à me contenter du "ne vous en préoccupez pas". Les notes en tant que telles ne me perturbent par plus que ça, je n'étais pas allée chercher une performance (heureusement d'ailleurs!!) mais c'est le rapport entre elles et le fait que ça n'ait occasionné ni commentaire ni conclusion qui m'interpelle.
Les couacs et blocages rencontrés ont finalement été les mêmes sur tous les tests, gageons donc que l'impact ait été uniforme. Finalement stress, blocages ou désobligeance de la praticienne, n'est pas ce qui importe puisque à l'inverse, des conditions considérées comme optimales aurait de la même manière impactées uniformément sur les indices.
Donc, la grande hétérogénéité aurait quand même été présente, et j'aurais toujours été à la fois dans un extrême et dans l'autre. :doh:
Dans de moindres mesures, j'encape pas bien non plus le "très haut niveau d'un QI parfaitement dans la moyenne, placé à 126 sur Mister Gauss", m'enfin si il n'y avait que ça encore ça irait :rofl:
Allez aujourd'hui j'ai fait le déni et la colère, demain je me fais une petite négociation / dépression et samedi ce sera tout bon pour une bonne petite séance de yoga botanique en piscine.

Edit : par contre je viens de me rendre compte que je suis sur le fil quand le test ne permet pas de conclure" sous entendu évidement sur la douance, je m'excuse donc de ne pas être au bon endroit du coup, la non conclusion qui me préoccupe n'est pas à propos d'un HP :pale: Dites moi si je dois l'effacer ou le mettre ailleurs ou m'immoler par le feu :rrmiaou:

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Za »

Erah a écrit :"très haut niveau d'un QI parfaitement dans la moyenne, placé à 126 sur Mister Gauss"
Il y a de quoi être un peu déboussolée, en effet, et le topic ne me semble pas si mal choisi.
Même si le courant est mal passé, tu as le droit de demander des réponses claires à la psy ; elle te les doit.
J'ai mis mon képi dans la cage
et je suis sorti avec l'oiseau sur la tête...
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Erah »

Bon eh bien je n'ai visiblement plus les moyens de douter ^^
Mes questions seraient les bienvenues dans le cadre d'une consultation à 65€, plus l'heure de route.
Finalement les incompréhensions teintent les choses de mystère c'est pas mal aussi :P Etant donnée que je paye déjà le bilan jusqu'en avril 2018, je vais me contenter de ce que j'ai, en concluant que l'omniscience de toute façon c'est old fashionned :lol:

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Différente »

Tes émotions et le contrôle sur elles font partis de toi. Le test c'est une estimation à un instant de ta vie. C'est pas parce que tu as perdu tes moyens pendant la passation que tu n'es pas HP.

Perso après les tests sur la mémoire des chiffres j'en ai eu marre j'étais crevée et j'ai pas fait tellement d'efforts pour l'arithmétique. Quant à l'IVC, je n'ai pas tellement pris les subtests au sérieux, c'est pas mon truc et j'arrive pas à comprendre en quoi la culture G vient là dedans (pour moi y'a une part de chance non négligeable, bref). Ce qui fait que le résultat de mon test n'est pas totalement représentatif de la réalité par contre il a validé la douance sans équivoque.

Bon courage
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« Je me heurte parfois à une telle incompréhension de la part de mes contemporains qu'un épouvantable doute m'étreint : suis-je bien de cette planète ? Et si oui, cela ne prouve-t-il pas qu'eux sont d'ailleurs ? » - Pierre Desproges

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Dark Vadrouille »

Je pointe le bout de mon nez, suite à la passation du test il y a quelques mois.
Bilan très hétérogène. Seul l'ICV dépasse les 130. l'IRP étant très mitigé (les cubes et mes tremblements n'ont pas aidé, mais les balances non plus, passons), mais dans une moyenne haute.

Je me fiche du + ou du -, je souhaitais juste comprendre pourquoi je me sentais ailleurs ou différents des gens dans leurs attentes (bien que je me sente très normal et pas décalé, juste pas en phase).

Le compte-rendu de la psy (que j'ai choisi à la va vite) est cependant très juste, incomplet à mon sens, mais très pertinent sur une partie de mon fonctionnement.

Je reste cependant frustré de revenir à la case départ en quelque sorte, même si je l'avoue avec plaisir, j'ai appris beaucoup de choses sur moi ces derniers mois. J'aimerai en savoir plus, mais comment ? Je ne me sens pas assez perturbé pour aller voir un psy, donc que faire ?

J'ai même passé un test de type MBTI via le boulot, et ça parle à quelques endroits de traits inhérents aux HPI alors que je préfère éloigner cette hypothèse. Bref c'est drôle même si ça peut laisser dubitatif.

J'en retiens plusieurs choses :
-J'ai trouvé ici un endroit top pour discuter et apprendre.
-Je me remets à avoir pleins de projets à la fois (j'espère pas trop en même temps, sinon je ne fais plus rien)

PS : si le forum compte parmis ses membres un neurologue, qu'il se signale, nous sommes beaucoup à vouloir passer une IRM :lol:

Édit : j'ai peut-être une légère dyslexie (j'ai fait un test en ligne mais je ne sais pas ce que ça vaut ?).

Petit j'avais de sacrés difficultés en écriture (que j'ai encore toujours en partie), l'instit disait même que ça m'ennuyait (j'étais très bon à l'oral), moi je vois ça plutôt comme un sacerdoce :1cache:
Là c'est de la dysgraphie ?

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Mlle Rose »

Un test en ligne de dyslexie ? Hum. Gros doute là. Où ?
Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. E. de la Boétie
NB : Je ne réponds pas aux questions perso en mp, je manque cruellement de temps pour ça et déteste répondre aux gens à l'arrache. Donc... merci d'éviter :f:

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Dark Vadrouille »

Mlle Rose a écrit : lun. 30 juil. 2018 13:00 Un test en ligne de dyslexie ? Hum. Gros doute là. Où ?
C'est du même acabit que les test de QI en ligne, pour ça que je posais la question, je ne donne pas de valeur à ces trucs, mais ça a le mérite de m'amuser.

Pour répondre à la question, j'ai tapé test dyslexie sur Google. J'ai essayé les deux premiers liens.

Je ne pense pas que ça vaille grand chose, je ne pense pas être dyslexique. Je ne me mélange les crayons que lorsque je suis très fatigué, mais ça c'est comme tout le monde

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Fish »

J'ai regardé par curiosité les deux premiers liens de Google (qui ne sont pas forcément les mêmes que les tiens, Google adapte en fonction de ce qu'il sait de toi). Bon ben, ça ressemble encore à des tests où tout le monde se reconnait. Quand je lis des propositions du genre "apprend mieux en manipulant" ou "rêve souvent"... c'est plutôt le contraire qui me paraitrait inquiétant.

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Dark Vadrouille »

Pour ça que je n'en tient pas compte.

La seule chose de concrète c'est la galère que j'éprouve quand j'écris, je suis gaucher et n'ai jamais appris à bien me positionner. Bonjour les douleurs au poignet :huhu:

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Mlle Rose »

Totalement l'arnaque en effet ! ^^
Un bilan du langage écrit pour déterminer si dyslexie il y a ou non c'est ça par exemple chez un pro... : https://www.evaleo6-15.fr/
Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. E. de la Boétie
NB : Je ne réponds pas aux questions perso en mp, je manque cruellement de temps pour ça et déteste répondre aux gens à l'arrache. Donc... merci d'éviter :f:

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Dark Vadrouille »

C'est effectivement beaucoup plus sérieux.
Merci pour le lien.

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lady space
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par lady space »

Dark Vadrouille a écrit : dim. 29 juil. 2018 22:28 Je pointe le bout de mon nez, suite à la passation du test il y a quelques mois.
Bilan très hétérogène. Seul l'ICV dépasse les 130. l'IRP étant très mitigé (les cubes et mes tremblements n'ont pas aidé, mais les balances non plus, passons), mais dans une moyenne haute.

Je me fiche du + ou du -, je souhaitais juste comprendre pourquoi je me sentais ailleurs ou différents des gens dans leurs attentes ...

J'ai même passé un test de type MBTI via le boulot, et ça parle à quelques endroits de traits inhérents aux HPI alors que je préfère éloigner cette hypothèse...
Tu évoques ici un point qui me turlupine depuis un petit moment et qui revient régulièrement dans le ressenti de ceux qui doivent se dépatouiller avec un bilan trop hétérogène pour permettre au psy de trancher : "je préfère éloigner cette hypothèse", d'autres diront que, du coup, sans l'étiquette HPI, ils ne savent plus quoi faire des caractéristiques dans lesquelles ils se sont reconnus. Comme si elles n'avaient plus lieu d'être, juste parce que les résultats n'ont pas permis de conclure.

Et on perd souvent de vue deux points importants :

1) Le terme de "non-concluant" est valable dans les deux sens, à savoir qu'il est à la fois impossible de conclure à la présence du HPI et à son absence. C'est donc un "ni oui ni non" ou plutôt un "les deux mon général". Il n'y a donc pas de raison factuelle d'écarter entièrement l'idée de la douance (du HPI, surdoué, EIP... ne jouons pas sur les termes, qui signifient tous la même chose), il convient de nuancer. Parce que, si c'est non concluant, c'est qu'on a quelques points forts, mais vraiment très forts, alors qu'il y en a d'autres qui seront "juste" normaux ou "normal sup'." et on a intérêt à tenir compte de tous les renseignements que le bilan aura su nous fournir.

2) Les caractéristiques ont une existence propre, indépendante de l'étiquette. Elles ne disparaissent donc pas, juste parce qu'il a été impossible de déterminer une étiquette quelle qu'elle soit. Si je me suis reconnue dans "se fait tout le temps reprocher de chercher trop compliqué et de poser 10000 questions à la seconde" avant le test, ce n'est pas un test non concluant qui va changer la donne ou faire cesser les reproches. C'est comme si j'avais la peau très claire, avec quelques taches de rousseur, qui craint le soleil et que j'arrêtais de mettre de l'écran total juste parce que la couleur de mes cheveux fait certes état de reflets roux, mais sans que j'aie vraiment des cheveux roux. Ça n'a pas de sens. J'ai la peau fragile, peu importe pourquoi et dans quel contexte d'étiquetage, il vaut mieux que j'en tienne compte si je veux éviter le mélanome.

Après, il ne faut pas oublier que même ceux qui ont eu du bol avec un résultat concluant, voire super-homogène, ne s'en trouvent pas beaucoup plus avancés. C'est cool au début d'avoir une étiquette sans équivoque, mais on se rend vite compte que l'on n'a aucune idée de ce qu'elle peut bien signifier dans la pratique, pour la vraie vie de la personne.

À consulter la littérature, on trouve bien un certain nombre de caractéristiques qui reviennent un peu partout, un peu comme un "pack", dont certaines nous parlent et d'autres pas. On est donc obligé de fournir un certain travail d'introspection, de fouilles dans notre histoire personnelle, pour chercher à comprendre en quoi consiste notre propre "pack douance" qui est loin d'être identique d'une personne à l'autre. Et il s'agit ensuite de tenir compte de ses propres spécificités, peu importe d'où elles sortent, ce qui les a provoquées et de quel "pack" elles font partie, par simple respect de soi-même.

La vraie différence est peut-être là : quand on se retrouve avec un bilan non concluant, on est obligé de sauter l'étape "kiss cool avec une jolie étiquette censée booster une estime de soi souvent malmenée" qui ne dure pas bien longtemps (et l'effet boostage d'ego est plus que limité), pour se pencher tout de suite sur la question "et concrètement, dans ma vie à moi, je viens d'apprendre l'existence de quel élément qui permet d'avancer, quelle impression a été confirmée, quels sont mes points vulnérables que je me dois de protéger, etc.?". Sachant que, pour réaliser ce travail, tout le monde doit piocher un peu partout, que ce soit du côté du HPI, du "normal", du "oui, mais ça c'est parce que le chien du voisin m'a mordu quand j'avais 7 ans" et ainsi de suite.
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Cacahuete
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Cacahuete »

Bonjour à tous.
J’ai fait le choix de poster mon message ici mais il aurait également pu être écrit sur les posts existants ou imaginaires suivants :
- En attente de résultat comment gérer l’attente
- Comment s’est passé le test : votre retour d’expérience
- Résultat de WAIS : oui mais non mais oui
- HP et TDAH passation WAIS 4
- Avec des si, on est tous HP (je parle uniquement de moi là)
- …………………………………….. bref pleins de choses !
Mais pour ne pas faire durer le suspens sur le résultat final, je poste sur : quand le test ne permet pas de conclure  car oui mes résultats sont vraiment non significatifs du tout d’un HP mais la psy qui m’a fait passer le test et la psy qui me suit disent que si si dans mon cas le résultat n’est pas exploitable et que le test ne reflète absolument pas mes capacités réelles (mouais…).
Je ressens aujourd’hui le besoin de verbaliser tout ce par quoi je suis passée depuis la concrétisation de cette démarche jusqu’à la remise du rapport afin de pouvoir me libérer et enfin passer à autre chose !
Tout d’abord, je remercie encore une fois les personnes qui avaient pris le temps de me répondre 2018 lors de mon inscription sur le forum en raison de mes interrogations.
J’ai parcouru à de très nombreuses reprises le forum depuis et j’ai pu avoir des éléments de réponses sur la question de la douance (que je connaissais déjà mon fils ayant été diagnostiqué HP avec qi hétérogène (la question n’est pas tranchée d’ailleurs !). J’ai particulièrement apprécié la qualité des échanges et contenus.
Voilà pour l’intro (oui ça va être un peu long )
En premier lieu, entre la décision de passer le test en décembre 2018 et la remise du rapport près de 3 mois se sont écoulés. Et pour ma part tout ce processus a été émotionnellement éprouvant.
D’après ce que je lis des différents posts, cela a été le cas pour chacun d’ailleurs….
Toute la démarche a été très longue et entrecoupée : 1 mois pour avoir un rdv + => jour de passation du test : vu ma surcharge cognitive ++++ décision de finir le test 15 jours plus tard ! + 15 jours (après âpres négociations) pour obtenir le rdv de restitution + 4.5 semaines pour obtenir le rapport !!!!!!
Bref, cela a généré notamment : cauchemars, crises d’angoisses, impossibilité de me concentrer au boulot (encore que d’hab donc bref, j’ai rien fait pendant 3 semaines…). Donc gestion de l’attente difficile, très difficile.
Quant à la passation en elle-même, j’étais très stressée même si la psy a tout mis en œuvre pour que le test se fasse dans de bonnes conditions.
Aux termes de la 1er partie du test, j’avais passé :
- CUBES
- Matrices
- Puzzles
- Similitudes
- Vocabulaires
- Mémoire des chiffres (la mon cerveau n’a pas suivi – mon TDA s’est fait plaisir)
Les cubes pour moi sans soucis, la psy m’a même dit que j’étais très rapide sauf sur le dernier où j’ai commis une erreur de stratégie qui au final a été fatale et m’a fait perdre tous mes points bonus et m’a même fortement pénalisé (mais ça je ne le savais pas donc j’étais plutôt confiante à ce moment là !) – matrices et puzzles, ça allait même si c’est longggggggg.
Similitudes et vocabulaire, je n’ai pas aimé du tout, je me suis trouvé imprécise, trop longue dans mes explications, bref je me suis trouvée nulle.
Mémoire des chiffres, très bof mais ça je savais que ça se passerait mal. A la fin j’étais épuisée.
Pour la 2ème partie 15 jours plus tard, nous avons commencé par le subtest :
- INFORMATIONS que je redoutais par-dessus tout (j’ai une mémoire de poisson rouge et avec le stress en plus, même des choses évidentes que je connais je les oublie) donc je savais à l’avance que ça se passerait mal et ça n’a pas loupé, il y a plusieurs réponses simples (au moins 2) que je n’ai pas pu donner alors que ben si je connais la réponse de manière certaine (mais ça me le fait tout le temps je le savais que ça se passerait comme ça)
- ARITHMETIQUE : moins nulle que je pensais mais bon rien de fou fou non plus
- CODE : ok même si j’ai terminé l’épreuve en tremblant comme une feuille et le souffle court
- SYMBOLE : idem
Au final, je pensais avoir plutôt réussi les épreuves de l’échelle IRP et loupé dans les grandes largeurs les épreuves d’ICV. Pour le reste je ne savais pas me situer.
De ce que j’ai pu lire, dans l’ensemble, nous n’avons pas la bonne vision de notre réalisation.
Sur les résultats : pas de HP
ICV :
Similitudes : 17
Vocabulaire : 17
Information : 9
QI : 126

IRP :
Matrices : 11
Cubes : 11 !!!!!
Puzzles : 12
QI : 108

IMT :
Mémoire des chiffres :10
Arithmétique : 11
QI : 103

IVT :
Symboles : 12 (j’ai oublié 10 lignes vive le TDA)
Code : 14
QI : 117

QIT : 118

Bref je ne suis pas HP et sur ces bases, je suis ok pour l’admettre. Je suis même gênée avec de tels résultats d’échanger sur ce forum mais bon tant pis je préfère vider mon sac une bonne fois avant de tourner la page.

Mais tourner cette page est difficile du fait des conclusions tant orales qu’écrites de la psy :
Ainsi dans le rapport, la psy indique que mon profil est indiscutablement supérieur. Mon profil lui semble sous-estimé du fait de la surcharge émotionnelle et cognitive.
Oralement elle m’a dit que vu mon TDA, sans capacités supérieures, je n’aurais pas eu ce parcours universitaire et professionnel. Par ailleurs elle m’a dit que toutes les démarches que j’ai entreprises, tant pour mon fils que moi-même sans aide extérieure, les recherches que j’ai faites seules pour mieux comprendre… témoignent d’un fonctionnement particulier et atypique (mouais…).
Elle a terminé notre entretien en me disant qu’il serait intéressant que je passe le test qd WAIS 5 sortira avec prise de RITALINE (traitement que j’ai commencé dont le dosage reste à affiner).
Elle estime en effet que ma surcharge cognitive était vraiment trop importante et mes capacités à me saborder également… Ma psy partage cette analyse.

Aujourd’hui, je ne sais pas très bien où j’en suis. Je pense que je vais tourner la page et me contenter de mon QIT de 118. Cette démarche a été très couteuse à tous les niveaux et au final, je ne sais pas si cela changerait quelque chose d’avoir quelques points de plus sur un rapport…. Mes difficultés seront toujours présentes. Je ne pourrai même pas dire : mais si je vous assure je ne suis pas si nulle, je suis HP mais si c’est vrai j’ai passé un test ! non je ne pourrai jamais le dire.
C’est surtout moi qui doit changer ma perception de moi-même, je n’ai pas à prouver aux autres quoique ce soit.
Je pense que c’est la réponse qui s’impose et qu’il va falloir que je m’attache à cette perspective difficile.
En tout cas merci à ceux qui auront eu le courage de me lire même un peu.

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Dark Vadrouille
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Dark Vadrouille »

Coucou Cacahuete,

Si je peux me permettre, tu as certes des difficultés (que tu connais, et sur lesquelles tu travailles), mais tu as avant tout des points forts qu'ils te faut accepter également.

Ton résultat ne doit pas être la condition qui t'empêche de venir partager sur le site avec nous. (J'avais développé pleins de points pour argumenter dans ma tête, mais la flemme me prend et suis donc incapable de restituer ^^).

Ps : hp ou pas, tu as un très bon profil cognitif ne l'oublie pas.

Cacahuete
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par Cacahuete »

Bonjour Dark Vadrouille !
Merci pour ta réponse ! Dans tous les cas je pense que je continuerai de lire les différents sujets car je suis concernée au moins par le sujet qi hétérogène pour mon fils
Me concernant je ne me sens pas légitime à débattre et apporter mon témoignage au delà de ce que j ai pu faire par le biais de mon dernier message.mais je pense que je continuerai à suivre de loin les échanges
En tout cas merci pour ton message !

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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par lady space »

Tout d'abord merci pour ce long partage, cacahuete !

Pour parler de la légitimité d'abord : c'est bien ton sentiment de légitimité qui te restreint dans ta participation ici, car au niveau du forum en soi, les conditions de participation sont d'une nature toute autre, à savoir le respect des autres membres et l'envie de partager en premier lieu - rien à voir avec le résultat du test.

Puis, au risque de radoter : un bilan non concluant ne veut pas dire "non surdoué", mais "impossible de trancher" et surtout ça veut dire que le chiffre de QI obtenu... ne veut rien dire en raison de la trop grande hétérogénéité. Donc en clair : on se retrouve non pas entre deux chaises, mais sur deux chaises, avec des éléments qui relèvent du haut potentiel et d'autres non. Il n'y a donc pas de raison de rejeter en bloc l'aspect haut potentiel. Ceci d'autant plus que, malgré tous les "mouais" qui tu y opposes, tu nous dis que tes deux psys sont d'accord pour dire que tes résultats sont loin de refléter ton véritable potentiel dont l'expression est gênée par le TDA, le stress, la surcharge cognitive. Pourquoi pas les écouter et essayer de revoir un peu à la hausse l'idée que tu te fais de toi-même ? Ce n'est pas parce qu'on a des difficultés que l'on n'a pas aussi des points forts.

Après, tu le dis toi-même : tu n'as rien à prouver aux autres, mais à changer ta perception de toi-même. Je dirais que tu as plutôt plein de choses à apporter à tout le monde mais surtout que tu n'as rien à te prouver à toi-même non plus. Tu as "juste" à te respecter comme tu es, avec tes faiblesses, certes, mais avant tout en t'appuyant sur tes points forts. Et le test est là pour te montrer où certains d'entre eux se situent. C'est un excellent début, tu ne trouves pas ?
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Re: Quand le test ne permet pas de conclure...

Message par cherubim »

[mention]Cacahuete[/mention] : Je ne saurais que trop surenchérir les propos de Dark Vadrouille et Lady Space. Si tu as envie de participer, n'hésite pas. D'autant qu'il y a plein de sujets sans rapport avec la douance. Et ne sommes nous pas tous "humans after all", comme dirait Daft Punk?
Le monde entier est un théâtre,
Et tous les hommes et les femmes seulement des acteurs;
Ils ont leurs entrées et leurs sorties,
Et un homme dans le cours de sa vie joue différents rôles… William Shakespeare, (Comme il vous plaira)

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