Et quand le test dit non!

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Cadi56
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Re: Et quand le test dit non!

Message par Cadi56 »

Coucou!

Ma psy m'a conseillé de lire ce livre et je me suis reconnue dans bon nombre d'éléments censés décrire les surdoués. C'était ma première lecture, entre temps j'ai croisé les sources.

J'ai été malgré tout chahutée par ce qui ressortait de ce livre MAIS... j'ai suis restée tracassée à la fin de ma lecture car l'auteure semblait catégoriser énormément les surdoués, jusqu'à faire un portrait robot de leur personnalité ce qui m'a dérangée. Cela laissait entendre que tous les surdoués sont exactement pareils, or , surdoués ou pas, on a tous un vécu différent, un tempérament différent et un passé différent.

Je trouve très simpliste de mettre tous les surdoués dans une même case et c'est même dangereux. Il est difficile pour certains de s'accepter, de trouver sa place... avec ce livre comme seule lecture, bon nombre d'entre eux pourraient se sentir encore plus seul voyant qu'ils ne correspondent pas à ce portrait, qui d'ailleurs est valorisant dans son ensemble. J'ai moi-même été contrariée en notant ce qui ne me ressemblait pas, alors que ce qui me ressemblait me ressemblait énormément...

Les humains sont tout en nuances. Et si ce livre relate tout de même bien les difficultés d'un fonctionnement comme celui des surdoués, que l'on retrouve dans plein de sources spécialisées, il est trop caricatural de s'adonner à une description type de leur caractère.

Ce n'est que mon avis, suite à la lecture de ce livre en tant que première découverte sur la douance.
Comme un arbre dont les branches poussent et s'entremêlent indéfiniment, à moins de lui couper les racines...

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W4x
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Re: Et quand le test dit non!

Message par W4x »

[jard]Au sujet de ce livre, la discussion peut être poursuivie ici : http://adulte-surdoue.fr/livres-article ... -t249.html

Merci ! :)
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Mathematics is a game played according to certain simple rules with meaningless marks on paper. D.Hilbert

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Ekta
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Re: Et quand le test dit non!

Message par Ekta »

Bonjour à tous,

Voilà, hier, on m'a annoncé que je n'étais pas HP.
J'ai un QI hétérogène avec un indice HP (ICV), mais le reste est (détestablement) moyen.
Au vu de ma prestation lors du WAIS, je savais que je n'avais pas été aussi performante que j'aurais pu/voulu, notamment sur la mémoire de travail qui m'a fait chuter vertigineusement à un nombre à 2 chiffres parce que je ne savais pas restituer 4 chiffres de mémoire — même dans l'ordre ! —, paralysée que j'étais par le stress et/ou la perspective de l'échec...
J'ai refait le test au calme, avec mon compagnon dans le courant de la semaine qui a suivi, j'étais bien évidemment capable de lui répéter 7 à 8 chiffres, ce qui constitue, j'ai l'impression, une différence majeure, mais voilà : les conditions du test sont ce qu'elles sont — la psy m'a suggéré de le repasser dans 2 ans pour vérifier le résultat, mais je n'ai plus l'intention d'investir d'argent là-dedans —, n'en parlons plus.

Je suis déçue de mes performances et résultats, et c'est d'autant plus violent que je suis extrêmement exigeante et critique envers moi-même. Quand je ne brille pas comme je l'entends/m'étais promis de le faire, je me sens littéralement balafrée de l'intérieur.

Je suis également déçue parce que la psy qui m'a reçue pour la remise des résultats m'a fait "miroiter" dès la séance qui clôturait le WAIS (mais aussi 2 mn avant que celle-ci ait lieu) que ce serait "du lourd", que j'allais "devoir m'accrocher lors de la restitution du résultat parce qu'il y aurait un maximum de choses à emmagasiner", et qu'elle a lu de bout en bout son compte-rendu. Compte rendu qui m'a paru aussi standard, automatisé et impersonnel qu'un rapport qui aurait été élaboré par les soins d'un robot. Rapport qui ne m'a pas paru le moins du monde obscur.
Je m'attendais donc à ce qu'elle élargisse le champ de mes connaissances et perspectives, et compréhension de mon monde cognitif/cérébral, et elle m'a servi des généralités sans approfondissements.

Au cours des mois passés, j'ai eu l'opportunité de discuter avec quelques membres de mon entourage (HP) du contenu de ce bilan écrit en général, et il m'avait semblé qu'il comportait des pistes relatives à un fonctionnement cognitif, qu'on y apprenait des traits de personnalité tels que le perfectionnisme (une forme d'exigence, par laquelle je suis moi-même habitée, donc), ou autre. Mais mon bilan ne comprend rien de tout ça (je suis trop moyenne pour que des hypothèses puissent être dégagées, m'a-t-on plus ou moins dit...). J'ai donc la désagréable sensation d'avoir déboursé 350 € pour quelques 4 malheureux chiffres qui ne m'apprennent strictement rien sur moi ou plutôt sur les pistes à explorer pour comprendre qui je suis, et comment progresser.

Cette entreprise m'aura coûté en énergie, en temps, en argent, et j'en ressors un peu plus perdue et désespérée qu'avant...
Parce que bien sûr, je dysfonctionne en société à de nombreux égards (hypersensibilité, lien social houleux, impression de solitude, j'en passe et des meilleurs), et que j'ai la volonté d'aller vers un mieux-être non seulement pour mon entourage mais avant tout pour moi.
Parce que bien sûr je n'aurais pas fait ces démarches s'il n'y avait pas eu de mal être et si je n'avais pas entrevu dans ces bouquins (JSF, de Kermadec...) et échanges avec mes amis-HP-convaincus-que-j'étais-HP comme une lueur permettant de baliser une route et d'être mieux aidée/accompagnée... Et que finalement, je me retrouve avec aucune promesse de suivi "à mon pied", aucune définition de moi-même, aucune clé, aucune source de lumière.

Accessoirement, je râle parce qu'après m'être livrée densément et spontanément sur un paquet de choses jugées "très très lourdes" par la psy, elle m'a poussée à révéler mon intimité la plus profonde (dont je lui ai dit ne pas vouloir parler !) lors de l'anamnèse (ça tenait d'ailleurs plus de l'interrogatoire de police ou de travaux au marteau-piq que d'une séance bienveillante chez le psy !)... Et qu'au final, aucune de ces "extractions" n'a servi à mettre quoi que ce soit en lumière pour le compte-rendu final (j'ignore d'ailleurs si elle a seulement pris le temps d'essayer de recadrer mes résultats avec les révélations que j'ai docilement mises sur la table avant le test).

Alors, certes, on m'aura tout de même expliqué qu'avec un indice ICV à 2 écarts type des autres, le sentiment de solitude et impression d'incompréhension pouvaient se trouver accrus... Mais il se fait que ça ne m'apprend hélas pas grand chose.

Et voilà, il fait tout noir, et je ne sais pas où je suis.
Merci de m'avoir lue.

PS : Je ne remets pas en cause mon QI (tout au plus l'imaginé-je à 120 au lieu de 115 en imaginant le subtest de mémorisation réalisé dans des conditions un peu moins catastrophiques), mais je ne me sens pas de trouver des qualités / bienfaits à la démarche de diagnostic. Dans le cas d'un "non", qui plus est non suffisamment explicité/développé, elle fait clairement plus de mal que de bien.

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Za
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Re: Et quand le test dit non!

Message par Za »

:(
Je suis désolée de te lire, Ekta, et je conçois bien ton désarroi...
Désolée que la psy n'ait pas pu t'aider, te donner ce que tu cherchais.
Une nouvelle confirmation que ce qu'on veut savoir en passant un test, ce n'est pas juste un nombre et de vagues affirmations qui en découlent directement.
C'est d'ailleurs étrange qu'elle t'ait donné un QI total, avec une telle hétérogénéité : il me semble que dans un tel cas, il n'a strictement aucun sens. Tu peux l'oublier.
Ce qui est désormais certain, c'est que ton fonctionnement est clairement hors-norme, et non détestablement moyen. Parce que s'il est assez rare de dépasser 130 de QI, il l'est aussi de présenter autant d'écart inter-indices.
Il faudrait chercher plus de précisions (peut-être des pistes dans le topic sur l'hétérogénéité ?), mais de ce que j'observe autour de moi, les personnes qui présentent de tels écarts se sentent souvent isolées, "anormales" parfois. Quand on juge à l'aune de nos domaines les plus forts, nos faiblesses relatives nous semblent incommensurables, voire inexcusables, on dirait. Elles sont pourtant souvent à la hauteur de ce qu'on peut attendre de n'importe qui d'autre.
Bon courage, j'espère que ça ira un peu mieux bientôt, et aussi que tu trouveras des personnes avec qui en discuter ici ou autour de toi.
Tu sais, si ton ICV était super haut, ce n'est pas pour rien que tout le monde t'a orienté vers ce test, quand même...
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Re: Et quand le test dit non!

Message par Fish »

Quelques idées en vrac à la lecture de ton post:
- d'après ma propre expérience et ce que j'ai pu lire ici et là, on ne trouve pas les pistes à explorer sur soi immédiatement après le test (qu'il soit "positif", "négatif", "incertain"...). Ça prend du temps.
- avoir une réponse négative reste un élément nouveau utile. Tu ressens certaines gênes en société. Tu as envisagé une piste qui s'avère ne pas être valable, ou pas à 100%. Ben faut continuer de t'interroger, envisager d'autres pistes. De toute façon, même si tu avais eu un diagnostic positif éclatant, ça n'aurait pas épargné ce travail de recherche et de compréhension.
- de mon point de vue extérieur, que la psy te pousse à t'exprimer sur des sujets personnels n'a rien de douteux. C'est même positif. Ça serait le travail central si tu envisageais une psychanalyse.
- en revanche, le teasing "y'a du lourd" est difficilement compréhensible, je ne vois vraiment pas ce que ça apporte.

Bodji
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Re: Et quand le test dit non!

Message par Bodji »

Et moi j'peux pas m'empêcher de me rappeler que ces fichus tests ne sont pas très valides pour détecter les personnes à droite de la courbe, surtout si elles sont stressées lors de la passation. Et le subtest verbal bien en-dessus de la norme est un point révélateur me semble-t-il. Bref.

@Fish : quand on va faire un test QI on ne s'attend pas forcément à devoir ouvrir la porte à ses vieux démons, surtout si le questionnement est un peu "forcé". ça doit se fait avec doigté. Et il faudrait surtout que le contenu des confidences aide à éclairer les résultats, ce qui n'a apparemment pas été fait (cela aurait pu aider à expliquer le stress et l'enjeu du résultat du test, par exemple). Ce sera à Ekta de décider quand elle voudra mettre le nez dedans (et c'est une décision salvatrice, on est d'accord, j'en sais quelque chose, et il faut parfois un "choc" de ce type pour s'y mettre. Mais bon, d'abord digérer le truc).

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Re: Et quand le test dit non!

Message par Lia26 »

Ekta je me permets de répondre ayant pas mal lu sur le sujet pour mes enfants (ils sont hp tous les 2)
L'un de mes enfants a le même profil que toi avec un icv très haut et le reste dans la norme, qi pas calculé car trop hétérogène. Il a quand même été déclaré précoce par la psy et une pédo psy qui l'ont suivi car il a aussi des signes cliniques/psys qui vont dans ce sens. Le test de QI ne suffit pas à dire si hp ou pas, c'est un ensemble. On a aussi le droit d'etre hp et avoir un ou plusieurs dys ou trouble de l'attention ce qui fait considérablement chuter certains subtests.
Je ne veux pas te donner de faux espoirs car je ne te connais pas et je ne suis pas psy mais juste pour ne pas écarter cette piste du haut potentiel dans ton cas parce que la psy aurait dit non.

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Re: Et quand le test dit non!

Message par TourneLune »

A un moment, il peut être difficile de poser clairement un diagnostic, au delà du simple chiffre. La question pour toi c'est plutôt de savoir si tu as un fonctionnement associé à celui de surdoué ou pas. Ton but n'étant pas de rentrer dans une école particulière ni à mensa, il me semble, tu as tout à fait le droit de te concentrer sur ton propre fonctionnement et de voir, parmi tout ce qui se raconte sur les surdoués clairement identifiés, si ça t'aide ou pas. Il est évident qu'un diagnostic clair et sans appel peut aider à se sentir légitime mais il ne me semble pourtant pas que tout ce que tu as fait soit inutile, loin de là. Ça aurait peut être pu être mieux mais peut être qu'il te faudra un peu plus de temps pour vraiment savoir si tu as jeté ton argent pas la fenêtre...

Sinon la mémoire et la vitesse, pour la douance, on s'en fout un peu. ..

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Re: Et quand le test dit non!

Message par Traum »

Bonjour Ekta,

Déjà, sache que tu m’en vois désolée pour toi, sincèrement.

Je souhaite, peut-être moins pour toi que pour re-placer le cadre des résultats d’une passation de façon générale : il n’y a pas de consensus quant au diagnostic de la douance. J’ai à maintes reprises assisté à des échanges entre collègues avec des points de vue pour le moins radicalement différents.
Certains soutenaient qu’ils refusaient de se prononcer sur une précocité / douance s’il n’y avait pas homogénéité entre les indices et un QIT significatif > 130. Certains sont pour abaisser le seuil de 130 à 125 (A. Adda et J.-J. Terrassier). D’autres estiment que si un seul indice est supérieur à 130 et qu’il y a des caractéristiques de douance, eh bien, cela suffit pour parler de précocité / surdon. Il est à noter que je n’ai jamais entendu parler d’un indice en particulier.
J’ai lu çà et là encore d’autres considérations sur le calcul du QIT, sa significativité, etc. En quelques mots : les psys ne sont pas d’accord entre eux.
On tient souvent moins compte de l’IMT et de l’IVT, mais cela ne signifie pas qu’ils sont non nuls. Dans l’IRP, il n’est pas inutile de rappeler que 2 subtests sur 3 (pour les subtests obligatoires) sont chronométrés, et que cette dimension peut jouer. Et puis il peut y avoir de réelles difficultés practo-visuo-spatiales à prendre en compte.
Et le problème avec le haut potentiel, c’est aussi la compensation d’un possible trouble dys qui ne se manifestera pas forcément toujours de la même façon que chez un sujet lambda. Les scores sont souvent moins chutés, et les troubles peuvent se manifester de façon moins importantes, voire être masqués pendant longtemps (voire toujours).

Le contexte dans lequel se déroule la passation est aussi important : état général du patient à ce moment-là, angoisse de performance, maladie intercurrente, dépression… Tout cela compte et doit être noté. Les résultats peuvent être influencés de manière plus ou moins importante. (Parfois pas, mais cela dépend de chacun.)

Ensuite, quand même, un ICV ≥ 130, ce n’est quand même pas rien et le décalage avec les autres indices mériteraient d’être exploré. Que ce soit par des tests neuropsychologiques et / ou de personnalité.

Un deuxième avis, Ekta, pourrait être judicieux si tu as besoin d’informations complémentaires. Pas pour invalider la parole de la première psy, mais peut-être pour plus d’informations.

Pour le reste, je laisse les uns et les autres s’exprimer.
Bon courage, Ekta.
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Re: Et quand le test dit non!

Message par Ekta »

Merci pour vos retours et messages de sympathie.
Un merci tout particulier à Za, dont l'intervention m'a fait beaucoup de bien.
*Za* a écrit :C'est d'ailleurs étrange qu'elle t'ait donné un QI total, avec une telle hétérogénéité : il me semble que dans un tel cas, il n'a strictement aucun sens. Tu peux l'oublier.
Lia26 a écrit :L'un de mes enfants a le même profil que toi avec un icv très haut et le reste dans la norme, qi pas calculé car trop hétérogène
Oui, j'ai passé un temps certain à lire toutes les interventions de ce fil, et je m'étonne aussi qu'on m'ait chiffrée alors que j'ai un écart de 42 entre deux indices (ICV-IMT).
Peut-être n'est-ce "inchiffrable" que quand ça se dispute entre l'ICV et l'IRP?
Bref, de toute façon, je me fiche des nombres et aussi finalement d'être ou ne pas être HP. Ce que j'aurais viscéralement voulu, c'étaient des éclairages sur mon mode de fonctionnement, les raisons (même effleurées) de mes trébuchements intra et interpersonnels. Mais le désespoir est à la mesure de mes attentes qui sont une fois de plus beaucoup trop grandes et hautes. Je pense avoir compris que l'exigence me pourrissait la vie, c'est un point qu'il va me falloir bosser chez le psy...

Fish a écrit :-avoir une réponse négative reste un élément nouveau utile. Tu ressens certaines gênes en société. Tu as envisagé une piste qui s'avère ne pas être valable, ou pas à 100%. Ben faut continuer de t'interroger, envisager d'autres pistes. De toute façon, même si tu avais eu un diagnostic positif éclatant, ça n'aurait pas épargné ce travail de recherche et de compréhension.
Je ne me serais pas dispensée du travail de recherche et de compréhension en étant diag +. Je suis en suivi psychologique depuis un moment (2014), c'est juste que la route me paraît encore longue (interminable) sans ce potentiel éclairage cognitif.
Fish a écrit :- de mon point de vue extérieur, que la psy te pousse à t'exprimer sur des sujets personnels n'a rien de douteux. C'est même positif. Ça serait le travail central si tu envisageais une psychanalyse.
Dans la mesure où la psy dépend d'un centre spécialisé dans les intelligences multiples (qui fait du diagnostic HP, tout ça tout ça), qu'elle est au courant que je suis suivie par quelqu'un d'extérieur à qui j'ai expliqué ces zones d'ombre en large et en travers parce que j'ai confiance en cette autre personne-là (=> j'ai déjà mis le nez dans le caca), j'estime qu'elle n'était pas légitime pour creuser de cette manière et en aucun cas à la truelle... pour de surcroît n'en rien faire au final :/

Fish a écrit :- d'après ma propre expérience et ce que j'ai pu lire ici et là, on ne trouve pas les pistes à explorer sur soi immédiatement après le test (qu'il soit "positif", "négatif", "incertain"...). Ça prend du temps.
TourneLune a écrit : Ça aurait peut être pu être mieux mais peut être qu'il te faudra un peu plus de temps pour vraiment savoir si tu as jeté ton argent pas la fenêtre...
J'ai bien compris qu'il était souhaité dans la mesure du possible que les diag - rassurent les autres et témoignent des effets positifs du WAIS sur eux, mais je crains que mon expérience ne me permette pas de le faire là tout de suite.
C'est vrai que je suis hargneuse. Je jette toujours les bébés avec l'eau du bain très très vite. Mais je viendrai amender ou augmenter mes impressions si elles venaient à se colorer de manière un peu plus pastel à l'avenir... Je vais dormir sur tout ça. Plusieurs nuits. Et essayer d'avancer comme je peux en essayant d'évoluer à la lumière du vécu et non du QI, comme le suggérait pertinemment MlleRose quelque part dans le fil...

Encore merci pour ces échanges. Ils sont précieux.
Pluie de pâquerettes sur vous tous.
Hors-sujet
*Za* a écrit :Ce qui est désormais certain, c'est que ton fonctionnement est clairement hors-norme, et non détestablement moyen. Parce que s'il est assez rare de dépasser 130 de QI, il l'est aussi de présenter autant d'écart inter-indices.
Heureusement, j'ai pu voir que je n'étais pas la seule à présenter autant d'écart inter-indices en parcourant le topic... Par contre, je suis gênée de m'être laissée aller à cet adverbe : "détestablement" moyenne. Ca peut paraître très méprisant pour certaines personnes, mais j'imagine que vous avez tous compris que je suis un véritable requin vis-à-vis de moi-même, et que le propos ne concernait que la lutte acharnée de surpassement que je me voue. C'est ce genre de sauvageries verbales qui appuient au quotidien mon inadaptation sociale : je n'ai vraiment aucun tact (je ne le constate qu'après coup... et bien souvent, pas toute seule (mon conjoint vient de prendre connaissance de cette partie de mon intervention et m'a gentiment disputée)), et je tiens à m'excuser pour les malaises que ça crée, même si on ne m'a rien reproché ici pour le moment :sweat:

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Re: Et quand le test dit non!

Message par Bodji »

Ekta a écrit : J'ai bien compris qu'il était souhaité dans la mesure du possible que les diag - rassurent les autres et témoignent des effets positifs du WAIS sur eux, mais je crains que mon expérience ne me permette pas de le faire là tout de suite.
C'est vrai que je suis hargneuse. Je jette toujours les bébés avec l'eau du bain très très vite. Mais je viendrai amender ou augmenter mes impressions si elles venaient à se colorer de manière un peu plus pastel à l'avenir... Je vais dormir sur tout ça. Plusieurs nuits. Et essayer d'avancer comme je peux en essayant d'évoluer à la lumière du vécu et non du QI, comme le suggérait pertinemment MlleRose quelque part dans le fil...
Lucide et pertinente tu es.
Ekta a écrit : je suis gênée de m'être laissée aller à cet adverbe : "détestablement" moyenne. Ca peut paraître très méprisant pour certaines personnes, mais j'imagine que vous avez tous compris que je suis un véritable requin vis-à-vis de moi-même, et que le propos ne concernait que la lutte acharnée de surpassement que je me voue. C'est ce genre de sauvageries verbales qui appuient au quotidien mon inadaptation sociale : je n'ai vraiment aucun tact (je ne le constate qu'après coup... et bien souvent, pas toute seule (mon conjoint vient de prendre connaissance de cette partie de mon intervention et m'a gentiment disputée)), et je tiens à m'excuser pour les malaises que ça crée, même si on ne m'a rien reproché ici pour le moment :sweat:
Je pense qu'il y a ici pas mal d'empathie à ce type de propos Ekta, surtout lors de ces moments émotionnellement forts.... nous sommes beaucoup à avoir dû apprendre, à un moment ou à un autre, ici ou ailleurs, à modérer nos ardeurs :lol: ... à ta place je suivrais vraiment le conseil de Traum d'aller chercher un 2ème avis, son post est remarquable et serait à afficher en grand quelque part :)

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Re: Et quand le test dit non!

Message par Ekta »

Je n'avais pas vu l'intervention de Traum, merci de m'avoir permis de ne pas passer à côté, Bodji !

Je prends note de ces divergences d'avis entre psys, c'est intéressant de savoir que l'absence de consensus peut aboutir à des résultats à ce point différents. Toutefois, je pense qu'approfondir du côté cognitif - tests de personnalité ou autre - dans mon cas personnel ne m'apportera sans doute rien pour le moment (je vais travailler d'abord sur mon exigence-Hulk, je verrai où j'en suis après, et si ça a du sens de continuer de creuser à ce niveau...). J'ai très peur de m'acharner sur une mauvaise piste.

Après tout, j'ai eu une confirmation de mon impression de solitude et de différence par rapport à l'ICV. Ca n'explique pas assez de choses, mais en même temps, ce n'est pas rien. (Vous voyez comme je vais vite pour repêcher le bébé, des fois...)

J'apprécie vos retours extrêmement empathiques vis-à-vis de l'expérience que j'ai vécue et du ressenti qui en découle. C'est génial de se sentir aussi écoutée. Ça me touche. Merci.

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Re: Et quand le test dit non!

Message par Za »

J'ai aussi l'impression que presque tout le monde, quel que soit le résultat du test, passe par une plus ou moins horrible phase juste après la restitution. Ce gros morceau qui fait souvent mal et qu'il faut digérer. Vu que tu as déjà pris du recul, c'était peut-être ça.
Je ne pense pas que quiconque ait vu de hargne dans ton message, juste de la colère et du désarroi, et ça me semble plutôt légitime. Certains broient doucement mais fermement du noir pendant des semaines ou des mois, et pour d'autres, c'est l'explosion brutale et douloureuse, mais plus brève aussi. Je te le souhaite ; d'ailleurs tu sembles déjà te tourner vers l'après.
Ekta a écrit : J'ai bien compris qu'il était souhaité dans la mesure du possible que les diag - rassurent les autres et témoignent des effets positifs du WAIS sur eux, mais je crains que mon expérience ne me permette pas de le faire là tout de suite.
On attend seulement d'un témoignage... qu'il témoigne sincèrement du vécu d'une personne.
Brut ou avec recul, tout le monde souhaite avant tout qu'il soit honnête. Et ton retour est très important, parce qu'il serait idiot de cacher cette réalité à ceux qui veulent se faire tester, parfois un peu vite. Les témoignages induisent toujours des biais, parce qu'on est porté à croire, en en lisant un, que ça va forcément se passer comme ça pour nous. C'est d'autant plus important, lorsqu'on propose des témoignages multiples, qu'ils ne racontent pas la même chose, puisqu'ils donneraient sinon une impression encore plus biaisée de la réalité. La réalité, c'est que ce n'est jamais pareil.

Non, une psychométrie ce n'est pas quelque chose d'anodin, qu'on fait sur un coup de tête chez le premier venu, et oui ça peut remuer des choses pas jolies et aussi déboucher sur des déceptions ou des frustrations. Ce n'est pas une panacée - et jusqu'à présent, personne ne connaît de remède universel à la désagréable sensation de se sentir en marge, à côté de la plaque, différent. La WAIS peut être une piste pour certains.
Tu mets aussi à nouveau l'accent sur l'importance de bien choisir la personne avec qui on passe un tel test. Bien sûr, on ne peut pas être sûr que ça se passera bien quand le feeling passe bien au départ ; mais au moins on peut éviter de tenter l'expérience avec un psy qu'on ne sent pas au début.

Donc merci pour ton témoignage, même douloureux.

Bon courage pour la digestion, pour la suite. Et merci pour les pâquerettes ;)
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Re: Et quand le test dit non!

Message par laurette »

Hors-sujet
TourneLune a écrit :
Sinon la mémoire et la vitesse, pour la douance, on s'en fout un peu. ..
Alors là TourneLune, je suis très TRES étonnée...
de le lire, d'une part, et que cela n'ait pas été retoqué de l'autre...
Peux-tu développer?
Mon intelligence? elle va de là..................... à de là.

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Traum
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Re: Et quand le test dit non!

Message par Traum »

En fait non, on ne s'en moque pas (c'était le sens d'une toute petite partie de mon message plus haut), mais on en tient compte dans une moindre mesure. Souvent aussi parce que ces indices sont très impactés dans la douance au passage du test.
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Re: Et quand le test dit non!

Message par TourneLune »

Oui pardon, les propos sont un peu lapidaires et manquent de nuance.
M'enfin score moyen des surdoués dans la population test de la wais iv: 110 et qq voire moins.
Donc non on ne s'en fout pas parce que ça apporte des éléments intéressants sur le fonctionnement des individus . Mais, et effectivement il n'y a pas consensus, un certain nombre de professionnels se basent davantage sur l'IAG que sur le QIT quand il s'agit de douance.


Ce que je veux dire c'est qu'il ne faut pas se rendre malade si l'IMT ou l'IVT sont largement plus bas que les autres. Ça ne veut pas rien dire en effet, ça renseigne sur le fonctionnement des personnes. Mais il ne semble pas que ce soit un élément qui permette à lui tout seul d'écarter la douance, quand bien même la personne serait dans la norme sur ces indices-là. Par ex, une IVT moyenne vient-elle d'une vitesse moyenne ou d'une vitesse de traitement importante associée à du perfectionnisme?
Ca empêche par contre de calculer un QIT qui ait du sens. Est-ce bien grave.... Ca rassure, c'est sûr et ça aide à se sentir légitime, mais sinon....

http://www.adulte-surdoue.org/2011/arti ... e-wisc-iv/

http://www.surdoue.fr/ (j'arrive pas à avoir le lien direct de l'article sur mon tel, si qq un peut le mettre...)
en biblio du précédent article: http://www.necplus.eu/download.php?file ... 5cf703ee45 qu'on ne peut pas lire sans autorisation spéciale mais peut-être certains d'entre vous peuvent y avoir accès.

Enfin encore désolée pour le raccourci qui était fort maladroit.

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Fish
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Re: Et quand le test dit non!

Message par Fish »

D'après ce que j'ai pu lire et comprendre:

L'IVT est largement dépendant d'actions motrices (mouvement des yeux pour chercher un symbole, mouvement de la main pour l'écrire). Comme la douance n'est pas synonyme de muscles plus rapides, ben y'a un effet de plafonnement: un surdoué n'écrit pas forcément plus vite que n'importe qui d'autre, pas plus qu'il n'est spécialement rapide au 110m haies. Une performance moyenne à ce test ne dit pas grand chose. Une performance faible, oui. Mais les causes peuvent être multiples: perfectionnisme (écriture "de qualité", double vérification), problème oculomoteur, problème d'écriture, problème d'attention, stress vis à vis du chrono...

L'effet de plafonnement sur le subtest des codes est très visible sur ce graphe:

Image

Lire l'explication qui va avec:
http://www.talentdifferent.com/q-i-or-n ... -1777.html

C'est un phénomène bien connu, et je crois une grande source d'hétérogénéité de la WAIS-IV.

Pour l'IMT, il me semble que le cas est différent: il n'y a pas d'effet de plafonnement comme pour l'IVT, et la mémoire à court terme est une composante importante de l'intelligence. En revanche, il peut y avoir des blocages psychologique (peur des maths), une grosse dépendance au stress, au chronomètre,... qui plombent "artificiellement" les performances.

De toute façon tous les indices peuvent être plombés par des facteurs qui n'ont rien à voir avec l'intelligence. C'est une limite complètement reconnue et documentée des tests psychométriques:
http://www.talentdifferent.com/q-i-or-n ... -1749.html

Et c'est pour ça qu'il faut passer sa WAIS avec un psy compétent.

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Re: Et quand le test dit non!

Message par Sphax »

Salut Ekta. J'espère que tu digères petit à petit et que tu remontes la pente.

Avec tout ce que tu dis je trouve moi que ton test n'est pas si mal... Alors oui tu n'as pas le résultat que tu aurais aimé et c'est d'autant plus rageant quand on a l'impression qu'on a pas été aussi bon qu'on aurait pu l'être. Mais si ce n'est pas une douance garantie, je crois voir des pistes intéressantes dans ce que tu racontes. Et notamment ton stress.

Si la "photo" instantanée obtenue lors du test ne te représente peut-être pas parfaitement, elle représente par contre toi sous stress. Tu as donc une mesure de tout ce que le stress peut te faire perdre et des dégâts qu'il créé chez toi et ce stress étant peut-être présent aussi lors de certains situation sociales, tu as une mesure de ce que tu pourrais "gagner" à mieux gérer ce stress.
Alors, certes, on m'aura tout de même expliqué qu'avec un indice ICV à 2 écarts type des autres, le sentiment de solitude et impression d'incompréhension pouvaient se trouver accrus... Mais il se fait que ça ne m'apprend hélas pas grand chose.
J'y vois tout de même le fait que si cet écart est lié au stress, réduire ton stress pourrait te permettre de réduire cet écart et donc de réduire ton sentiment de solitude et ton impression d'incompréhension. Et ca, je trouve que c'est hyper positif comme info, une vraie piste de mieux-être! :)
Bien entendu, "mieux gérer le stress" est plus facile à dire qu'à faire, mais ca n'est pas non plus irrémédiable.

Ma définition de la douance c'est d'avoir une intelligence suffisamment différente de la norme pour qu'elle puisse créer des différences/problèmes par elle-même. Autrement dit, à moins de s'abrutir (mais je ne sais pas comment) on ne pourra jamais réduire ces différences et on ne pourra qu'apprendre à mieux gérer les problèmes, pas les faire disparaître. D'ailleurs un résultat positif homogène est tout aussi déstabilisant parce qu'il peut être un peu ressenti comme un "tout va bien chez vous, vous êtes juste différent mais on ne pourra jamais rien y faire" ce qui n'est pas la réponse dont on rêverait quand on souffre de la situation et que non, tout ne va pas bien.

De la même manière qu'on apprend de ses erreurs, tu as dans ce test et ton résultat une source d'informations sur ce que tu pourrait améliorer pour possiblement mieux te sentir. Et il n'est pas impossible que ces pistes de travail aboutissent à une plus grande amélioration de ta situation qu'un simple diag+ en mode tout va bien circulez.


Sinon pour ce qui est de IMT et IVT peu pertinents, si je ne me trompe pas le test est au départ fait pour vérifier qu'un enfant a les capacités de suivre à l'école, il a été créé pour aider les psys à comprendre pourquoi ca va pas à l'école. Du coup certains subtests comme IMT et IVT sont clairement orientés vers ce qui est nécessaire pour suivre à l'école et pas la mémoire ou la vitesse de traitement sous toutes ces formes. Pour la mémoire de travail, écouter quelque chose, le mémoriser puis le restituer ressemble étrangement à écouter la maîtresse et recopier ce qu'elle dit dans son cahier. Alors que la mémoire possède tellement de formes différentes... Dans ce subtest les gens avec une mémoire auditive sont d'ailleurs clairement avantagés.
Donc le coté 110 des surdoués dans ces subtests est à mon humble avis une simple expression de la diversité des types de mémoires. Si on est par défaut homogène alors tous les surdoués ont une mémoire au même niveau que le reste dans leur domaine préférentiel: mémoire visuelle, auditive, kinesthésique, dans l'espace, des noms, des dates, des visages, etc. Mais comme ils ont tous été à l'école, ils ont quand même aussi développé leur mémoire auditive à court terme vu qu'elle sert. Et ils l'ont fait suffisamment pour être tranquille, pour s'en sortir sans problème (110 c'est déjà pas mal), mais pas au delà parce que ca aurait été inutile et qu'ils disposent d'un autre type de mémoire qui leur correspond mieux.
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Re: Et quand le test dit non!

Message par Za »

Sphax a écrit :Ma définition de la douance c'est d'avoir une intelligence suffisamment différente de la norme pour qu'elle puisse créer des différences/problèmes par elle-même. Autrement dit, à moins de s'abrutir (mais je ne sais pas comment) on ne pourra jamais réduire ces différences et on ne pourra qu'apprendre à mieux gérer les problèmes, pas les faire disparaître. D'ailleurs un résultat positif homogène est tout aussi déstabilisant parce qu'il peut être un peu ressenti comme un "tout va bien chez vous, vous êtes juste différent mais on ne pourra jamais rien y faire" ce qui n'est pas la réponse dont on rêverait quand on souffre de la situation et que non, tout ne va pas bien.
Je suis assez d'accord avec toi, Sphax (sauf que le coup de s'"abrutir" ne marche pas, à mon avis ;) !), et du coup, désolée, j'en remets une couche...

Bon, je suis désolée si ce qui va suivre est peut-être un peu maladroit, voire un peu rude... Mais je vois un certain fonctionnement derrière, que je reconnais aussi chez moi, même s'il est en quelque sorte inversé. J'aimerais bien l'avis, aussi, d'autres personnes. Ça concerne les proportions que peut prendre le résultat 'une telle échelle, quel qu'en soit le résultat.

Je reviens sur cette peur, cette sensation d'échec face à l'idée d'être "dans la moyenne".
Je pense que ça mérite d'être creusé.

En effet, sortir de la norme, c'est globalement l'assurance de s'entraîner des complications dans la société, puisque la société est avant tout faite pour la frange "moyenne" dans tous les domaines.
Et chaque individu (enfin je le pense !) diverge de la norme dans un ou plusieurs domaines, d'ailleurs, avec les inconvénients que ça entraîne.

Alors comment le "dans la norme" (et surtout le "dans la norme supérieure") pourrait être un échec ?
Dans le domaine de la psychométrie, c'est le signe que notre fonctionnement cognitif (ou une partie, en tout cas) est plutôt adapté au monde dans lequel on vit. - (notre fonctionnement cognitif, pas forcément tout notre fonctionnement).
► Afficher le texte
Vouloir être "normal" à tout prix, vouloir performer/faire mieux que les autres à tout prix : pour moi ce sont deux écueils assez fréquents de notre mode de vie. On n'a pas forcément à s'en blâmer, parce que je crois qu'on subit souvent des pressions dans ce sens, de l'extérieur, même si elles restent implicites.

Dépasser un certain score à une échelle (ou au contraire ne surtout pas le dépasser), sincèrement... comment est-ce que ça pourrait être un but valide ?

La normalité peu sembler horriblement banale, inintéressante. Elle est aussi pratique.
Le hors-norme peu sembler insupportable ; il est juste... inhabituel. Avec ses avantages et ses inconvénients aussi.
On n'est peut-être pas obligés de rabaisser l'un pour pouvoir apprécier l'autre, simplement pour ce qu'il offre.

Et en effet, "se rendre malade" (comme dit Tournelune) pour un ou plusieurs indices chutés (ou dans la norme, ou hors-norme : à adapter au cas par cas !!), n'est-ce pas ça le problème, au fond ? oui, c'est inhabituel, mais pas forcément un problème en soi.
En fait, ça pose plutôt la question : pourquoi est-ce que ça m'est si dur à encaisser, alors que je suis toujours moi ? (de la même façon que j'ai dû me poser la question : pourquoi m'est-ce si douloureux d'être cataloguée "hors-norme"?).
C'est peut-être ça la vraie question, et c'est peut-être même ça qui nous pousse à nous sentir à part, insatisfait, hors du cadre...
Effectivement, qu'on cherche la perfection à tout prix ou la normalité à tout prix, on n'y arrivera pas. Sur cette piste là, nous serons tous, tout le monde, d'éternels boiteux.

Un autre point capital : que la douance ne vienne pas expliquer tous nos dysfonctionnements ne veut pas dire qu'on est fou, ou "mauvais", ou socialement inadapté. D'ailleurs, je pense qu'on rend parfois de manière bien pratique la douance responsable de tous nos maux qui n'ont peut-être rien à voir... (je l'ai fait. Et d'ailleurs je n'en ai tiré que de la frustration le temps que ça aura duré).

Autre chose aussi : il est couramment admis qu'on se doit d'accepter la différence, la "normalité" ou les faiblesses des autres.
C'est quand qu'on accepte les nôtres ??
Comment pourrions-nous sinon être sincères quand nous l'acceptons chez autrui ?

Nous ne sommes pas la personne que nous rêvions d'être, parfaite, tellement à l'aise, si génialement comme il faudrait.
Nous sommes bien plus intéressants, bien moins barbants que ça.
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et je suis sorti avec l'oiseau sur la tête...
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Re: Et quand le test dit non!

Message par Bodji »

*Za* a écrit :[

Et en effet, "se rendre malade" (comme dit Tournelune) pour un ou plusieurs indices chutés (ou dans la norme, ou hors-norme : à adapter au cas par cas !!), n'est-ce pas ça le problème, au fond ? oui, c'est inhabituel, mais pas forcément un problème en soi.
En fait, ça pose plutôt la question : pourquoi est-ce que ça m'est si dur à encaisser, alors que je suis toujours moi ? (de la même façon que j'ai dû me poser la question : pourquoi m'est-ce si douloureux d'être cataloguée "hors-norme"?).
C'est peut-être ça la vraie question, et c'est peut-être même ça qui nous pousse à nous sentir à part, insatisfait, hors du cadre...
Effectivement, qu'on cherche la perfection à tout prix ou la normalité à tout prix, on n'y arrivera pas. Sur cette piste là, nous serons tous, tout le monde, d'éternels boiteux.
Ton post pose des questions intéressantes *Za", et comme tu souhaites des avis, voici le mien, avec toute ma subjectivité sur un des nombreux points que tu soulèves, vu que j'ai eu à l'époque un QI très hétérogène avec un QI total bien en dessous du seuil (la psy l'avait calculé mais en notant qu'il ne voulait rien dire), Mais elle m'a néanmoins diagnostiquée HP sans aucun doute sur la base du bilan qualitatif, c'est écrit noir sur blanc (même si, encore aujourd'hui, j'en doute, forcément). Ce qui confirme bien les différences d'attitudes et d'analyse que décrit Traum plus haut. Ailleurs je n'aurai peut-être pas eu un tel avis.

Et je pense que c'est ça qui change TOUT.

Ce n'est pas tellement l'hétérogénéité, c'est le regard porté dessus par des professionnels (qui sont censé poser un diagnostic au plus proche de la "vérité", et leur avis est, dans ces moments post tests, perçu comme implacable, irréversible). Ils décident de "qui nous sommes" (enfin.. c'est ce que je ressentais sur le moment.. là je suis plus nuancée depuis que je connais la variété des postures vis à vis de la douance !). Et je pense que si c'est vraiment cohérent avec ce que l'on ressent au fond de soi, il doit y avoir un réel soulagement, que l'on soit HP ou non. On trouve des réponses et c'est ce que l'on cherchait.

Quand ça ne l'est pas, cohérent avec notre intimité, et que le psy dit que le "bilan n'est pas concluant" ou même "négatif" (parce que les psys, comme l'a dit Traum, peuvent arriver, sur la base de résultats proches à des conclusions opposées !... mais ça on ne le sait pas, hein, au moment de la restitution) il met, je pense, la personne dans une situation très inconfortable de "No man's land" alors que la personne se sentait, au fond d'elle, clairement HP (sans forcément se l'avouer elle-même... elle venait chercher cette confirmation justement). Le professionnel, en face, ne lui restitue donc pas ce qu'elle ressent vraiment, la cohérence lui est refusée. Et ça c'est très douloureux. L'impression de ne toujours pas avoir de "patrie" si j'en crois ceux qui sont passés par là. Je pense que c'est de là que vient le "rejet" de la normalité, les heures qui suivent le test, même si cela ne dure pas. Au fond on s'en fout, on veut juste trouver la cohérence.

Cela n'a pas été mon cas car mes psys en ont décidé autrement. Et en rencontrant des HP en thérapie j'ai bien senti que j'avais plus d'affinités avec eux qu'avec les normo pensants. Des personnes qui ne m'ont pas demandé mon QI, ni si il était hétérogène ou pas etc. On n'a JAMAIS parlé de cela. Nous étions tous bien trop occupés à régler ensemble nos m**d** personnelles, et nous nous surtout sommes soutenus, aidés, engueulés, aimé, disputés, réconciliés avec le thérapeute qui tentait de nous calmer quand ça allait trop loin :lol:

J'ai donc juste découvert qu'il existait des personnes qui me ressemblaient, j'avais trouvé ma "maison" et compris comment je fonctionnais, appris à accepter mes limites et mes fragilités car elle ne m'empêchaient pas d'être appréciée, aimée telle que je suis. Et je les ai appréciées, respectées chez les autres. Et, depuis, je suis bien plus à l'aise avec quelqu'un qui a travaillé sur lui qu'avec quelqu'un qui se nie ou triche avec lui-même. HP ou pas. Ce ne sont plus les personnes "douées" qui m'attirent, mais les personnes qui vont bien, qui sont sincères, qui cherchent à se comprendre, qui se respectent elles-mêmes avec leur vulnérabilités et qui respectent les miennes. Les HP qui ne font pas de développement personnel peuvent être vraiment insupportables parfois, et ceux-là je les fuis.

Bref, depuis là, l'hétérogénéité je m'en fiche, du "chiffre" encore plus, je ne saurai jamais "combien" j'aurais eu sans stress lors du test. J'aime maintenant cette ambivalence, elle m'autorise à être très idiote par moment, je me dis... ouais... bon, normal, tu l'es peut-être pas. ça me met moins de pression. Moins besoin d'être parfaite.

Ainsi, le rejet de la "norme" pour moi n'est pas un rejet du tout des "normaux" ça n'a rien à voir. C'est le rejet de ce que l'on n'est pas (comme si un test disait tu es rousse alors que je suis brune), défini par un test qui selon mon avis ne montre pas grand chose de comment je fonctionne dans la vraie vie. Perso, je n'ai pas réussi à m'y intéresser vraiment pendant que je le passais. Et pour certains subtests, je ne suis toujours pas sûre d'avoir compris ce qu'il fallait faire. Dans d'autres j'y ai mis un peu de créativité pour que ce soit plus drôle, ça me ressemblait plus. Tout en stressant à mort car je voyais bien que ce n'était pas ce que je devais faire... et que finalement ce test QI était le reflet de toute ma vie : ne pas réussir à répondre à ce que l'on attendait de moi. Et cette prise de conscience était vraiment intéressante, j'avais envie d'y penser. Je m'autoflagellais intérieurement car je n'arrivais pas à faire ce qu'il aurait fallu ! ça c'était vraiment une découverte passionnante, une révélation. Mais cela a encore augmenté mon stress bien sûr. J'ai trouvé révoltant, choquant, que ces questions puissent "décider" de comment je fonctionne. Et en même temps je me sentais tellement fâchée contre moi, même pas fichue de me concentrer sur ce qui pouvait me permettre d'enfin me situer quelque part. Bref, l'enfer.

Voilà, j'étais p'têtre hors sujet, désolée si c'est le cas et de m'être un peu largement étendue... ça doit être à cause de l'apéro du vendredi ;)

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Re: Et quand le test dit non!

Message par Orphée »

Bonjour,

Je me pose une question à la lecture de ce topic qui m'intéresse... Notamment suite à l'intervention d'Etka...
Je me demande comment ça se fait que sa psy, lui ait catégoriquement dit que c'était "non" alors que bon... Un indice au-dessus, une grande hétérogénéité ?
Je suis un peu dans le même cas, un ICV au-dessus, mais moi c'est l'IRP que j'ai chuté (stress, blocage alanoix, gestion des émotions... Bref je travaille avec elle dessus depuis un an). Sauf que pour ma part, dans le compte rendu c'est que le test ne permet pas de poser le diagnostic (de surdouance) de manière tranchée, bien que les résultats soient très bons dans certains domaines.

Donc popotin entre deux tabourets.

Cette différence est-elle due à l'absence de consensus entre collègues psy dont nous parlait Traum plus haut ?
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Re: Et quand le test dit non!

Message par Différente »

Traum a écrit :En fait non, on ne s'en moque pas (c'était le sens d'une toute petite partie de mon message plus haut), mais on en tient compte dans une moindre mesure. Souvent aussi parce que ces indices sont très impactés dans la douance au passage du test.
J'ai un peu de mal avec tout ça. Je conçois tout à fait que les tests prennent en compte ce genre de paramètre, seulement la mémoire c'est quelque chose de malléable, comme un muscle qui se développe avec l'entrainement. Pour moi une personne non HP peut très bien briller aux tests de mémorisation parce que, de par son quotidien et/ou loisirs, elle a développé une bonne capacité de mémorisation, et à l'inverse une personne HP qui n'a pas l'habitude de faire fonctionner sa mémoire peut ne pas réussir à mémoriser quatre chiffres. En fait pour moi c'est comme faire passer des tests d'aptitudes physiques (course à pied par exemple) à une personne pour savoir si elle est HP ou non. Au mois de juillet je courais 3 kilomètres j'étais au bout de mes capacités, six semaines plus tard j'en faisais 16 puis au mois de septembre, 21. Puis, une personne qui passe le test prochainement peut très bien entrainer sa mémoire momentanément pour avoir un meilleur résultat, ou faire des Sudoku pour s'entrainer à la rapidité, etc. et biaiser les résultats du test, non ?
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Re: Et quand le test dit non!

Message par vacherose »

Je ne suis pas certaine qu'on puisse biaiser les résultats des test dans le sens où même avec de l'entrainement, je n'aurais jamais les compétences physiques pour être championne olympique (pour reprendre la métaphore du sport) de la même façon, si je peux travailler ma mémoire (et il existe des techniques pour ça qui sont utilisées en rééducation) je ne peux l'améliorer que dans une certaine mesure et les limites des uns et des autres sont différentes.

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Re: Et quand le test dit non!

Message par Fish »

Je ne crois pas que ce soit aussi malléable que ça. Le test de mémoire des chiffres fait appel à ce qu'on appelle la boucle phonologique puis à la mémoire de travail.

La critique "oui mais si on s'entraine (parce qu'on pratique cela dans le cadre d'une activité professionnelle par exemple), on peut réussir mieux" n'est pas fausse, mais à ma connaissance:
- elle est vraie pour n'importe quel subtest
- elle ne permet de modifier les performances que de manière assez modeste
- tout le monde se sert extensivement de sa mémoire de travail: lire et comprendre un texte, écouter et comprendre ce qu'un interlocuteur raconte... le langage est un gros utilisateur de mémoire de travail (et reconnu comme l'une des facultés humaines les plus fascinantes). Les subtests de la WAIS ne sont pas que des purs exercices psychométriques, ils sont reliés à des tâches courantes.
- ce n'est pas sur la mémoire des chiffres qu'un entrainement serait le plus efficace. Comparativement, les tests de vocabulaire, de similitudes (dans l'ICV) sont bien plus sensibles au milieu socio-culturel par exemple.

Encore une fois, j'invite à lire le lien que j'ai posté plus haut: QI or not QI ?. La dernière colonne stipule les biais courants. De tous les indices, c'est plutôt l'ICV qui est le moins fair-play. Pourtant, c'est cet indice - avec l'IRP - qui est considéré comme un bon indicateur de douance.

Mais comme on l'a déjà dit, quand on chute sur un subtest, ça peut être parce que notre cerveau n'est pas très performant sur ce subtest. Ou pas... pour tout un tas d'autres raisons qui n'ont rien à voir. Il est difficile de sur-performer à la WAIS. Mais faire moins bien que ce qu'on pourrait faire, ça oui, c'est facile.

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Re: Et quand le test dit non!

Message par PointBlanc »

Fish a écrit :Encore une fois, j'invite à lire le lien que j'ai posté plus haut: QI or not QI ?. La dernière colonne stipule les biais courants. De tous les indices, c'est plutôt l'ICV qui est le moins fair-play. Pourtant, c'est cet indice - avec l'IRP - qui est considéré comme un bon indicateur de douance.
Mmmmh. Je lis des choses curieuses dans ce tableau. "Surinvestissement du savoir" ? "Suréducation" ? Par rapport à quoi au juste ? On quitte la psychométrie, là.
Et puis cet appétit pour le savoir procède peut-être de facilités à manier l'abstraction qui lui préexistent.
Vous qui vivez qu'avez-vous fait de ces fortunes ?

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