Un Mars et ça repart ?

l'Humanité, L'Existence, la Métaphysique, la Guerre, la Religion, le Bien, le Mal, la Morale, le Monde, l'Etre, le Non-Etre... Pourquoi, Comment, Qui, Que, Quoi, Dont, Où...?
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Coralie352
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Un Mars et ça repart ?

Message par Coralie352 »

Pardonnez le jeu de mot, mais je n'ai pas pu m'empêcher...

Je ne suis pas certaine que le topic soit bien à sa place ici, mais vu que je ne cherche pas à aborder la question ici sous l'aspect scientifique de la chose, mais plutôt justement sous l'aspect humain et philosophique de la démarche me suis dit que j'allais le mettre ici...

Mais de koiçétykelparl' l'ôt'là ? :roll:

Ben... De l'idée de la colonisation de la planète Mars !

J'ai lu sur /. ce matin un discussion sur le sujet : Let's Not Go To Mars (en anglais dans le texte, je suis désolée... :tmi: )

En 2013-2014 on a pu voir fleurir une foultitude d'interviews, d'articles, de reportages concernant l'objectif d'envoyer un premier batch de "colons" humain sur Mars, sans espoir de retour à l'horizon 2025.
On nous a vendu Mars One comme la "Nouvelle Frontière" genre "Star Trek"...
On nous a présenté les premiers candidats retenus pour ce projet.
Il y a quelques mois il y a eu le lancement de ce fameux essais "Vivre 1 an sous cloche en totale autarcie et auto-suffisance !" aux Etats-Unis.
On nous annonce que la Chine a pour projet de coloniser la Lune !

Et moi je suis là et je me demande depuis tout ce temps : Est-ce bien le moment ?
Nous sommes entrain de nous taper dessus, des factions déistes tapent sur la tronche (pardonnez le langage peu châtié, mais bon ça résume bien...) des autres factions.
Nous sommes incapables de contrôler notre démographie galopante !
Nous sommes incapables de contrôler notre environnement (au contraire même...).
Nous sommes incapables de nous restreindre dans nos excès en tous genres (écologie, continents de plastiques).
Nous sommes responsables de l'une des plus grandes extinctions des grands mammifères (avec des impacts écologiques très lourds).
Nous sommes incapables de nous auto-réguler et laissons les coudées franches aux grands groupes financiers qui ne voient que leurs intérêts à court terme.
Nous nous empoisonnons, sciemment et en toute connaissance de cause (BPA, pesticides en tous genres - mais les plus beaux et ceux qui vont nous faire de belles surprises : les néonicotinoïdes -, médicaments à effets secondaires connus mais cachés au grand public, etc.) et la réaction des masses est "Mais qu'est-ce qu'on peut y faire ?" ou "Tu fais ch*** avec tes trucs !"
Nous ne sommes mêmes pas fichus de traiter nos voisins de manière humaine (esclavagisme) et de considérer la moitié de l'humanité (féminine) comme était tout aussi importante que l'autre moitié (mâle) des habitants de cette planète.
Et je ne parle même pas des problèmes d'énergie, ou de la poubelle de l'espace en orbite géostationnaire qui est responsable des bien des migraines des contrôleurs satellites...
Et tant d'autres aspects du même accabit passant par l'Education, le Social, je n'ose parler du Politique...

Et on voudrait envoyer les humains sur Mars ? :blonde:

Plutôt que de régler les problèmes, on part ailleurs ! Plutôt que de trouver une solution et de contenir le "virus" (oui, je sais : la terminologie est extrême et fais très Agent Smith), on va l'exporter ailleurs !

En fait, si on y regarde bien on reproduit exactement le même schéma qui a conduit à la colonisation des Amériques en son temps (faut pas oublier que les premières vagues de de colons aux Amériques étaient les protestants fuyants les exactions et persécutions sur le Vieux Continent).

Ne faudrait-il pas mieux, justement prendre son temps, régler d'abord les problèmes et ensuite regarder plus loin ?

Je ne sais pas mais je ne comprends pas... :rrmiaou:

Qu'en pensez-vous ?
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Bradeck
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Re: Un Mars et ça repart ?

Message par Bradeck »

Aouch, vaste question, car il n'y en a pas qu'une, presque chaque ligne représente une problématique énorme et difficile en soi à aborder dans sa globalité.

Tout d'abord je vais commencer par un peu de provocation : Imaginons que tous les points que tu soulèves soient donc résolus, cela voudrais dire que nous habitons une planète propre, habitée par des gens responsables, écologiques, avec des principe moraux qui ne sont pas foulés au pied par l'attrait du gain ou du pouvoir au dépends de ses semblables.
Ors donc : Pourquoi partirait-on de cette belle planète toute jolie et sans problème pour aller en coloniser une autre ?

Et là.... j'aimerai enchaîner sur une réponse plus complète sur tout ce que tu soulèves, mais euh... comment dire... je suis au travail et l'on vient me chercher pour travailler (un scandale... je ne peux même plus procrastiner tranquille, pfff...)
Je reviendrai ^^
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Za
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Re: Un Mars et ça repart ?

Message par Za »

Sur le fond, je ne suis pas totalement en désaccord avec toi... comme le souligne Bradeck, ça soulève une foultitude de questions. Mais...
Coralie352 a écrit :je ne cherche pas à aborder la question ici sous l'aspect scientifique de la chose, mais plutôt justement sous l'aspect humain et philosophique de la démarche.
Il se trouve que justement, cette démarche a un versant scientifique.
Si elle ne l'avait pas, ce serait clairement différent.
Mais la découverte de notre monde passe désormais par la découverte de l'espace, et quand il s'agit de découverte, de recherche scientifique, j'ai beaucoup de mal à dire : "ouais, nan, mais c'est pas la priorité, là".

Je doute fort qu'à la fin des années 60, le monde ait mieux tourné qu'aujourd'hui.
Aurait-on dû pour autant remettre la conquête de la Lune à plus tard ?
Et, sans vouloir être pessimiste, ce sera quand, le bon moment ?
Et qui dit que l'argent économisé sur la conquête spatiale aurait servi à rendre le monde meilleur, et pas à balancer quelques bombes de plus à la tête de nos voisins ?
J'ai mis mon képi dans la cage
et je suis sorti avec l'oiseau sur la tête...
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Coralie352
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Re: Un Mars et ça repart ?

Message par Coralie352 »

@Bradeck
Bradeck a écrit :Aouch, vaste question, car il n'y en a pas qu'une, presque chaque ligne représente une problématique énorme et difficile en soi à aborder dans sa globalité.
Bienvenu dans ma tête... :1cache: La plupart du temps je pense "macro" (et quand je lis certains posts ici, il ne fait aucun doute que je ne suis pas la seule :lol: ), et ceci en est un exemple "mineur"...
Si je suis devenue "architecte de systèmes d'information" ce n'est pas pour rien. :D

Cependant je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi... La problématique est difficile à régler, car tout ce qui est de l'ordre de l'individuel est extrêmement chronophage et énergétivore, cependant pour moi la problématique se résume à une seule chose : la responsabilité.
Nous vivons dans un système qui tend à déresponsabiliser l'individu dans ses actions individuelles dès l'instant où elle tendent à ne pas remettre en cause le système en place.
Or chacune de nos actions de l'ordre de l'individuel dès lors qu'elles sont multipliées par un nombre croissant d'individus (et pour autant que je sache la population tend plutôt à croître que le contraire) a des conséquences sur l'ensemble du système écologique (non pas dans le sens de "nature" mais de système interdépendant de chacun des facteurs qui le composent) qui croît de la même manière (certains iront jusqu'à dire que le poids et la tension de chacune de nos actions à une croissance de x2 dès l'ordre que le seuil d'équilibre est rompu). Autrement dit : l'effet boule de neige !
Et cela est également vraiment dans le sens inverse. L'important est d'atteindre la "masse critique".

La responsabilité est une notion que l'on apprend et donc se doit d'être est enseignée. Or, dès l'instant que l'on y regarde de près ce n'est pas au programme de l'Education Nationale et pourtant, à mon sens cela devrait faire partie du "Petit Manuel de Survie au quotidien". Cela me mène toujours à l'opposition entre la Morale et l'Ethique... Et le coeur de l'histoire il est bien là...
Quelle est notre place dans le sytème "Vie" ? Tant que l'Humain estimera qu'il est dans son droit de prendre et de se servir sans se soucier des conséquences pour des systèmes autres que celui qu'il lui convient de voir/prendre en considération nous en resterons dans le mode de fonctionnement "moral".
A partir du moment où l'Humain acceptera de ne se considérer que comme étant un rouage d'un système plus complexe et dont il n'est pas le module le plus important et que donc il apprendra l'humilité de sa position et la responsabilité qui va avec, alors nous entreront dans le mode de fonctionnement "éthique".
Bradeck a écrit :Tout d'abord je vais commencer par un peu de provocation : Imaginons que tous les points que tu soulèves soient donc résolus, cela voudrais dire que nous habitons une planète propre, habitée par des gens responsables, écologiques, avec des principe moraux qui ne sont pas foulés au pied par l'attrait du gain ou du pouvoir au dépends de ses semblables.
Ors donc : Pourquoi partirait-on de cette belle planète toute jolie et sans problème pour aller en coloniser une autre ?
Et c'est là que nous avons la meilleure des raisons d'aller voir ce qu'il se passe ailleurs : la curiosité :-)
Non pas partir par désespoir, non pas partir en conquérants, non pas partir en pillards, mais partir pour découvrir, pour en apprendre plus sur le système dont nous faisons partie.
Avoir le choix entre agir de manière raisonnée et prendre soin de sa survie + se donner le temps de "grandir" (dans la tête et dans le coeur aussi) ou alors agir à la manière des Spartiates pour déterminer quel nouveau-né a le droit de survivre.

@ *Za*
*Za* a écrit :Sur le fond, je ne suis pas totalement en désaccord avec toi... comme le souligne Bradeck, ça soulève une foultitude de questions. Mais...
Coralie352 a écrit :je ne cherche pas à aborder la question ici sous l'aspect scientifique de la chose, mais plutôt justement sous l'aspect humain et philosophique de la démarche.
Il se trouve que justement, cette démarche a un versant scientifique.
Si elle ne l'avait pas, ce serait clairement différent.
Mais la découverte de notre monde passe désormais par la découverte de l'espace, et quand il s'agit de découverte, de recherche scientifique, j'ai beaucoup de mal à dire : "ouais, nan, mais c'est pas la priorité, là".
A mes yeux, l'aspect scientifique n'est qu'un des aspects de la question, et pas le plus important.
J'entends par là que je ne dis pas qu'il faille cesser toute recherche, loin de là et au contraire même. Toute la recherche que l'on peut lancer pour survivre dans l'espace en tant qu'espèce de toute manière nous est nécessaire pour remettre notre planète sur pattes et donc assurer notre survie en tant qu'espèce. Recherche écologique, énergétique, biologique, etc.
Ce n'est pas parce que nous sommes capables (dans le sens "d'avoir la capacité de" ) de faire une chose que l'on doit pour autant la faire.

Si je me souviens bien notre planète est déjà passée par 5 E.L.E. par le passé, une de plus une de moins... Après tout, en terme d'âge géologique, nous ne sommes qu'une anecdote, un tout petit grain de sable microscopique.

Comme je le dis souvent quand je discute avec un vieil ami : "De toute manière la Vie continuera sur la planète, il nous reste a décider si on veut être de la fête ou non !"
Personnellement j'aimerai bien que ma fille (et ses descendants, si elle en a) en soit (de la fête). Moi, à mon âge, je ne compte plus - pas défaitiste, juste réaliste : j'arrive en fin de capacité de reproduction et je ne vais pas me transformer en cuve axlotl juste pour le plaisir -, en-dehors de ce que je peux lui transmettre en termes de valeurs, d'idées, de moyens (càd encourager son aptitude à acquérir des savoir et savoir-faire).
Littéralement, l'avenir, c'est elle ! Et mon immortalité, c'est elle !
*Za* a écrit :Je doute fort qu'à la fin des années 60, le monde ait mieux tourné qu'aujourd'hui.
Aurait-on dû pour autant remettre la conquête de la Lune à plus tard ?
Et, sans vouloir être pessimiste, ce sera quand, le bon moment ?
Et qui dit que l'argent économisé sur la conquête spatiale aurait servi à rendre le monde meilleur, et pas à balancer quelques bombes de plus à la tête de nos voisins ?
Qui parle d'économiser de l'argent ? Et surtout que vient faire cette notion dans cette histoire ? Notre économie est peut-être basée sur cette notion, mais je ne pense pas que la notion même de survie la prenne en compte. L'argent est juste un levier du pouvoir. C'est tout. Et il existe déjà des économies parallèles en place et viables qui fonctionnent sans cette notion.
La "conquête de la Lune" était une lutte "idéologique" mais surtout une course à l'armement. C'était à qui y poserait le pied le premier, à qui mettrait le premier homme en orbite, à qui pourrait lancer ses satellites le premier et donc aurait la suprématie en orbite géostationnaire et à qui aurait son programme "Star Wars " opérationnel en premier... La Lune était juste un prétexte, une excuse pour tester "la science" et voir jusqu'où on pouvait aller en terme d'aptitude technologique à l'époque. Et tout le falballa qui a été fait autour ("un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'Humanité") ce n'est que du marketing, ça fait bien d'avoir le coeur des foules avec soi.
Et comme je l'ai écrit précédemment, quand on voit la poubelle que c'est devenu là-haut, entre les satellites "morts", les débris en tous genres et le gâchis de ressources premières...

Le "bon moment" ? Peut-être quand nous partirons avec notre tête et sans esprit "conquérant". L'Humain n'a pas encore appris l'humilité de sa place réelle (et réfléchir à cela n'est pas non plus au programme de l'EN, il y a peut-être quelque chose à changer là... :lol: )
Il y a longtemps j'ai fait mien le dit de Rabelais : "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme !".
Autant je suis contre toute forme de religiosité ou de "déisme", autant je suis contre toute forme de "scientisme".

Je n'ai rien contre la colonisation de Mars, ou d'Europe ou de... ou de... mais tout dépend dans quels termes, pour quelles raisons, et de quelle manière ! L'histoire de l'Humanité nous a trop bien montré ce dont nous (en terme d'espèce) sommes capables dans le micro comme dans le macro... Déjà se mettre en paix avec soi-même, en tant qu'individus et en tant qu'espèce avant d'aller fiche le boxon ailleurs.
Où encore, comme dit, que l'on commence par balayer devant sa porte... ;)

Voilà... Une autre tartine ! :whew:
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Bradeck
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Re: Un Mars et ça repart ?

Message par Bradeck »

Hors-sujet
Coralie352 a écrit :Si je suis devenue "architecte de systèmes d'information" ce n'est pas pour rien. :D
Damned, une vraie :o
Moi je ne suis qu'un immense imposteur sur ce job (même si le fond, j'aime bien hein)
Coralie352 a écrit :Cependant je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi... La problématique est difficile à régler, car tout ce qui est de l'ordre de l'individuel est extrêmement chronophage et énergétivore, cependant pour moi la problématique se résume à une seule chose : la responsabilité.
Ha oui, dit comme ça, fastoche ;)

Sur le fond, je suis assez d'accord, mais je maintiens que chaque ligne de ton post d'ouverture de topic reste un point extrêmement difficile à traiter en soit, c'est mon côté pragmatique.
En effet pour que la notion de responsabilité, dans le sens d'une "valeur" que tu emploies, puisse résoudre les problèmes que tu soulèves, il faut alors que chacun ait une vision assez complète du système dans lequel il vit, avec une bonne compréhension des conséquences de ses actes, que cela soit pour lui, pour autrui, pour le système dans son ensemble, même si c'est à l'autre bout de la planète et qu'il en tienne compte dans sa prise de décision.
Il faut en plus que la majorité (enfin, la masse critique), joue le jeu.

M'est avis que c'est pas gagné. Déjà, puisque l'on parle de valeurs, nous sommes tous très loins de partager les mêmes, et je ne pense pas que l'on puisse espérer que certaines valeur soient universelles (Ben voui, rien que le fait qu'il y ait des guerres, et des meurtres et autres, depuis que l'homme existe... euh, on est mal parti).
En projettant cette vue, je me dis qu'il faut que nous accédions à un autre niveau de conscience ;)

Enfin, et cela m'énerve de ne plus retrouver la source, j'avais lu il y a longtemps une étude qui mentionnait que psychologiquement pour l'humain, il était très difficile de faire des choses au quotidien qui soient perçues comme embêtantes, s'il ne parvient pas à percevoir dans sa propre vie un impact positif.
Un exemple parmis d'autre: Combien de personnes sont capables de dire à quoi leur sert, au quotidien, le fait de faire du tri des déchets ? Et donc combien le font contraint et forcé, et trie mal.
► Afficher le texte
Donc même si je suis d'accord sur le fond, et qu'il est indéniable que les petits ruisseaux font les grandes rivières, en vrai, comment qu'on va faire. (Mais là, cela dépasse le cadre du voyage sur Mars)
Hors-sujet
Coralie352 a écrit :Cela me mène toujours à l'opposition entre la Morale et l'Ethique...
Euh.... Cela mérite certainement un topic à part, dans une autre section. Mais en préambule, il conviendra de définir les deux termes.... En effet, étymologiquement les deux peuvent avoir un sens équivalent, puisque issus du même mot, "moeurs", mais l'un descend du grec et l'autre du latin. Donc: Définissons bien les objets dont on parle ;)
Coralie352 a écrit :A partir du moment où l'Humain acceptera de ne se considérer que comme étant un rouage d'un système plus complexe et dont il n'est pas le module le plus important...
Je suis d'accord, les elfes (et les druides) sont les seuls à avoir tout compris !!
Je le dis sur le ton de la blague, mais en fait je suis totalement d'accord. Mais.... cela rejoins les systèmes de valeurs, qui sont personnels.

Coralie352 a écrit :
Bradeck a écrit :Pourquoi partirait-on de cette belle planète toute jolie et sans problème pour aller en coloniser une autre ?
Et c'est là que nous avons la meilleure des raisons d'aller voir ce qu'il se passe ailleurs : la curiosité :-)
Cela plait à mon chat intérieur ^^
Je ne suis pas au point sur les raisons de la montée de ce "voyage" sur mars, même si je suis sûr que l'on sous-estime les difficultés (humaines) d'une telle entreprise, mais pourquoi ne peut-on pas partir du principe que ceux qui y vont sont des gens responsables, et curieux. Ils partent sans espoirs de retour, donc même s'ils ont un esprit "colons", par rapport à la question de base: "Est-ce le moment de partir sur Mars", si les gens qui partent sont des gens qui correspondent à la cible que tu te fais de ce que dois être un humain, alors même que le reste de l'humanité ne lest pas, pourquoi ne devraient-ils pas y aller ?
(Après avoir écrit cela, je me dis que la réponse va être du genre: Mais justement, s'ils font ce voyage, c'est pour ci et ça, ce qui est potentiellement mauvais etc... et là on rejoint la problématique économique, cf plus bas)
Coralie352 a écrit :A mes yeux, l'aspect scientifique n'est qu'un des aspects de la question, et pas le plus important.
J'entends par là que je ne dis pas qu'il faille cesser toute recherche, loin de là et au contraire même. Toute la recherche que l'on peut lancer pour survivre dans l'espace en tant qu'espèce de toute manière nous est nécessaire pour remettre notre planète sur pattes et donc assurer notre survie en tant qu'espèce. Recherche écologique, énergétique, biologique, etc.
Ce n'est pas parce que nous sommes capables (dans le sens "d'avoir la capacité de" ) de faire une chose que l'on doit pour autant la faire.
Ok, nous sommes d'accord la dessus. Pour autant, doit-on rêgler tous les problèmes de manière universelles avant d'entreprendre quelque chose ?
Si tel est le cas, alors je devrais m'estimer heureux de ne pas être parent, car s'il est bien un domaine où il me semble que l'on ne peut pas être parfait, mais on doit bien avancer quand même, c'est élever ses enfants.
Coralie352 a écrit :Si je me souviens bien notre planète est déjà passée par 5 E.L.E. par le passé, une de plus une de moins... Après tout, en terme d'âge géologique, nous ne sommes qu'une anecdote, un tout petit grain de sable microscopique.
Cinq de niveau "majeur", mais bien plus sinon. D'aucuns disent que le 6e est en cours, sa cause: l"humain (lorsque l'on regarde le nombre d'espèce qui disparait suite à nos actions).
Coralie352 a écrit :Comme je le dis souvent quand je discute avec un vieil ami : "De toute manière la Vie continuera sur la planète, il nous reste a décider si on veut être de la fête ou non !"
Personnellement j'aimerai bien que ma fille (et ses descendants, si elle en a) en soit (de la fête).... Littéralement, l'avenir, c'est elle ! Et mon immortalité, c'est elle !
J'aime beaucoup sortir ce genre de choses lorsque je discute avec des parents qui sur certains sujets me disent "Mais on s'en fiche, on sera mort !"
Hors-sujet
Coralie352 a écrit :je ne vais pas me transformer en cuve axlotl juste pour le plaisir
Fichtre, j'avais oublié que le nom des cuves du Bene Tleilax !
Coralie352 a écrit :Qui parle d'économiser de l'argent ? Et surtout que vient faire cette notion dans cette histoire ? Notre économie est peut-être basée sur cette notion, mais je ne pense pas que la notion même de survie la prenne en compte. L'argent est juste un levier du pouvoir. C'est tout. Et il existe déjà des économies parallèles en place et viables qui fonctionnent sans cette notion.
Si l'on parle d'une économie capable de financer un programme spatial, à ce jour on reste dans la sphère commune. Et vu les sommes en jeux, dans le système actuel, et même dans le futur, la seule notion de curiosité ne suffira pas à convaincre d'investir.
Et si je me place dans la "cible finale", si l'on pousse le raisonnement trop loin, même si nous sommes curieux, nous ne partirons pas, car bâtir un truc qui va dans l'espace, le chantier, les ressources, etc... on utilise tout de même énromement de choses "non renouvelables" (je taquine un peu hein...)
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