Parlons un peu

l'Humanité, L'Existence, la Métaphysique, la Guerre, la Religion, le Bien, le Mal, la Morale, le Monde, l'Etre, le Non-Etre... Pourquoi, Comment, Qui, Que, Quoi, Dont, Où...?
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sofiane
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Parlons un peu

Message par sofiane »

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Autant que je sache, l'on sait pertinemment que l'homme est une enveloppe mais aussi une essence - la nature de cette essence n'est toujours pas définie - si l'on sait que toute oeuvre de dame nature tend à une proportion, à une harmonie qui va de l'élément à l'ensemble et de l'ensemble à l'élément - sommes nous issus du rien ? débat ouvert ? est ce que la foi ne peut pas aller de soi avec le questionnement ? ne pouvons pas aller au dela de simples codes moraux et contes pour au contraire aller à la recherche de soi, de ses limites ?

elnumaem
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Re: Parlons un peu

Message par elnumaem »

Je ne suis pas du tout d'accord quant à une vérité universelle, tout ce que je peux dire (pour le moment, je change beaucoup dans mes pensées), c'est que la recherche de soi, et de ses limites, est basée principalement sur la conscience,(et notamment pour les nietzschéens), atteindre ses limites dites de "conscience" nous permet d'abandonner notre "volonté de puissance", et de créer par tout ce que l'on a détruit par transcendance, notre vérité qui tient, notre conscience de soi, vérités que l'on n'arrive plus à dépasser même si en réalité tous les degrés sont envisageables, et donc, le mensonge est éternel, sauf pour l'inconscient par limitation (par transcendance). Qui peut affirmer une vérité autre qu'il n'en a pas? Là est tout le problème du nihilisme, que l'on est censé dépasser (ou vivre son impossibilité). Et c'est là que l'on voit que la solution de Nietzsche ne marche pas, puisque l'on prend conscience que quel que soit le dépassement que l'on effectue, on sait que cette vérité, même plus évidente pour soi, est un mensonge génial, mais un mensonge quand même. Ensuite l'essence de l'homme est plus ou moins l'inconnu, finalement, de ce qui compose son enveloppe... Et comme Dieu, est à mes yeux, une forme de mystification (métaphysique ou pas, on s'en fout) de l'inconnu, on relie plus ou moins l'essence (humaine notamment) au divin, mais je crois tout simplement que l'on se trompe sur ce divin là, qui je pense est aussi neutre que l'enveloppe, puisque c'est l'inconnu. Et il y en aura toujours, dans le sens, où l'on ne peut pas imaginer une composante chimique "de base" composée elle-même de rien du tout de plus petit encore, soit à l'infini, par exemple. Ca arrange bien nos amis de la vérité universelle et de la vérité théologique, dans le sens, où il y aura toujours de l'inconnu à mystifier, et dans le sens où c'est un absolu inatteignable. Je pense que certains choses vont s'écrouler vers un nouveau paradigme, et l'on aura une nouvelle version de l'inconnu, de l'essence et du divin, mais ce ne sera rien d'autre qu'une prise de conscience, relativement forcée. Prise de conscience=dépassement=relativement un changement=on est pas sorti de l'auberge...

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