Chanson française - retour aux textes

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Cyrielle
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Re: Chanson française - retour aux textes

Message par Cyrielle »

:inlove: La Maison Tellier sera cet été à Musicalarue !
Y'a trop de monde sur les gradins... Le spectacle du monde nous appartient !

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Nelle
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Re: Chanson française - retour aux textes

Message par Nelle »

Encore une légende
Qui coule sous nos yeux,
Un de nos derniers mystères
Qui prend un coup de vieux.
Dire qu'il y a des hommes
Qui trouvent merveilleux
Qu'il y ait des limites
Et un juste milieu.

Rendez–nous le temps,
Le temps des légendes.
On reste barbare
Malgré nos scaphandres.
Laissez–nous l'espoir
Des incertitudes
Qui vivent englouties
Au fond des Bermudes.

Que nous restera–t–il
Pour oublier nos peines
Quand le monde entier sera
A dimension humaine?
Un dieu manichéen
Sur une exponentielle
Qui s'allume et s'éteint
Au front d'un logiciel.

Rendez–nous le temps,
Le temps des légendes.
On reste barbare
Malgré nos scaphandres.
Laissez–nous l'espoir
Des incertitudes
Qui vivent englouties
Au fond des Bermudes.

J'aimerais qu'au bout du monde,
Il y ait un bout du monde
Et puis un autre monde,
Un impossible monde,
Impossible à mesurer,
A soumettre à l'étude,
Un monde en profondeur,
Un monde en altitude,
Un monde impénétrable,
Au fond des Bermudes.


Au fond des Bermudes - Kent
si si, les couleurs parlent

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Marina
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Re: Chanson française - retour aux textes

Message par Marina »

Il ne m'a pas appris l'anglais.
Il ne m'a pas appris l'allemand,
Ni même le français correctement.

Elle ne m'a pas parlé des livres,
De l'histoire des idées.
Pas de politique à suivre;
Pas de mouvements de pensées.

Elle ne m'a rien montré de pratique,
Ni cuisine, ni couture,
Faire monter une mayonnaise,
Monter une SARL, tenir un intérieur.

Il ne connaissait pas grand-chose en mathématiques,
Ni l'équation de Schrödinger;
Mais pour être honnête,
On a veillé à c' que je perfectionne mon revers à deux mains;
Que je fléchisse bien sur les jambes, mais ce n'est pas resté,
Ce n'est pas rentré.

On m'a donné un modèle libéral, démocratique.
On m'a donné un certain dégoût,
Disons désintérêt de la religion.

Mais il ne m'a pas dit à quoi servait le piano,
Ni le cinéma français qui, pourtant, le faisait vivre.
Elle ne m'a pas dit comment ils s'étaient mariés, trompés, séparés,
Ni donné d'autre modèle à suivre,
On m'a pas parlé de Marx, rival de Tocqueville,
Ni Weber, l'ennemi de Lukács.
Mais on m'a dit qu'il fallait voter.

Elle n'a pas caché l'existence mais a tu celle de
Rousseau, de Proust, de « Mort à crédit ».

Ils n'ont fait aucun commentaire sur Mai-68,
Aucun commentaire sur la société du spectacle;
Mais ils savaient que Balzac était payé à la ligne
Et qu'on pouvait en tirer un certain mépris.

Ils ne connaissaient pas d'histoires de résistance ou de Gestapo,
Mais quelques arnaques pour payer moins d'impôts.

Ils se souvenaient en souriant de la carte du PC de leurs pères,
Mais peu de de Gaulle, une blague sur Pétain, rien sur Hitler.

Ils avaient connu le monde sans télévision mais n'en disaient rien.
Ils n'avaient pas voulu que je regarde « Apocalypse Now »,
Mais je pouvais lire « Au cœur des ténèbres ».
Je ne l'ai pas lu. On ne m'a pas dit que c'était bien.

On ne m'a pas dit comment faire avec les filles,
Comment faire avec l'argent, comment faire avec les morts.
Il fallait trouver comment vivre avec demi-frère, demi-sœur,
Demi-mort, demi-compagne, maîtresse et remarié,
Alcoolique, pas français, fils de gauche tu milites, milite,
Fils de droite : hérite, profite.

On ne m'a pas donné de coups;
On m'a sans doute aimé beaucoup.
Il n'y avait pas de choses à faire
À part, peut-être, polytechnicien;
Il n'y avait pas de choses à ne pas faire
À part, peut-être, musicien.

Elle m'a fait sentir que la drogue était trop dangereuse;
Il m'a dit que la cigarette était trop chère.
Elle m'a dit qu'une fois elle avait été amoureuse;
Elle ne m'a pas dit si ça avait été d' mon père.

Elle ne m'a pas dit comment faire quand on se sent seul.
Il ne m'a pas dit qu'entre vieux amis, souvent, on s'engueule,
On s'embrouille, que tout se brouille, se complique, qu'il faudrait faire sans.

Elle ne m'a rien dit sur Freud et j'ignore Lacan;
Pas de conseils ni de raison pratique,
Pas de sagesse de famille, pas d'histoires pour faire dormir les enfants,
Pas d'histoires pour faire rêver les grands.

Il ne soufflait mot de la Nouvelle Vague
Et de tout ce qu'on voyait avant,
Mais parlait du Louvre comme d'un truc intéressant.

On ne disait rien sur Michel Sardou
Mais on devait aimer Julien Clerc;
On m'a parlé d'un concert.

Sinon, je ne sais rien des pauvres.
Je ne sais rien des restes d'aristocrates.
Je ne sais rien des gauchistes.
Je ne sais rien des nouveaux riches.
On ne parlait pas de cathos, ni de juifs,
Ni d'Arabes.
Il n'y avait pas de Chinois.
Elle trouvait que les Noirs sentaient;
Elle n'aimait pas les odeurs.
Lui, lui s'en foutait.


Arnaud Fleurent-Didier - France Culture.

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gabriailes
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Re: Chanson française - retour aux textes

Message par gabriailes »

À ta santé madame
Et puis la bonne année
Mes cent bières et mes larmes
C'est rien qu'à ta santé.

Ce soir je suis Néron
J'ai jeté aux arènes
Tes amants et ton chien
Et ton dernier Verlaine.

Ce soir j'ai des galères
Qui baladent pour moi
Pour un rien de colère
Je claque dans mes doigts.

Ce soir je suis un roi
Je siffle mes bouffons
Quand tu ne souris pas
Je les jette en prison.

Ce soir j'ai une cour
Qui me salue bien bas
J'exile tes amis
Et fais pendre ton chat.

À ta santé madame
Et puis la bonne année
Mais sans bière et mes larmes
C'est rien qu'à ta santé.

Ce soir je suis Rimbaud
Il y a des gens qui m'aiment
Il me faut quelques mots
Pour t'écrire un poème.

Ce soir je suis Mozart
Et tu me trouves beau
J'ai couché des guitares
Au creux de mon piano.

Ce soir, mais il est tard,
Je ne suis plus que moi
Un vieil homme bavard
Qui te pleure et qui boit.

Ce soir je m'aperçois
Que je fais triste et laid
C'est marrant de penser
Qu'un temps toi tu m'aimais.

À ta santé madame
Je vais boire le dernier
Demi-bière, demi-larme
Et puis... je vais rentrer

Et puis... je vais rentrer

A ta santé madame - Gribouille

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Marina
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Re: Chanson française - retour aux textes

Message par Marina »

Très beau gabriailes. Merci.

Une autre que j'aime bien. Anne Sylvestre. J'aime avant tout la version interprétée par LouLou.

J'aime les gens qui doutent
Les gens qui trop écoutent
Leur cœur se balancer
J'aime les gens qui disent
Et qui se contredisent
Et sans se dénoncer

J'aime les gens qui tremblent
Que parfois ils nous semblent
Capables de juger
J'aime les gens qui passent
Moitié dans leurs godasses
Et moitié à côté

J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons

J'aime ceux qui paniquent
Ceux qui sont pas logiques
Enfin, pas "comme il faut"

Ceux qui, avec leurs chaînes
Pour pas que ça nous gêne
Font un bruit de grelot

Ceux qui n'auront pas honte
De n'être au bout du compte
Que des ratés du cœur
Pour n'avoir pas su dire :
"Délivrez-nous du pire
Et gardez le meilleur"

J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons

J'aime les gens qui n'osent
S'approprier les choses
Encore moins les gens
Ceux qui veulent bien n'être
Qu'une simple fenêtre
Pour les yeux des enfants

Ceux qui sans oriflamme
Et daltoniens de l'âme
Ignorent les couleurs
Ceux qui sont assez poires
Pour que jamais l'histoire
Leur rende les honneurs

J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons

J'aime les gens qui doutent
Mais voudraient qu'on leur foute
La paix de temps en temps
Et qu'on ne les malmène
Jamais quand ils promènent
Leurs automnes au printemps

Qu'on leur dise que l'âme
Fait de plus belles flammes
Que tous ces tristes culs
Et qu'on les remercie
Qu'on leur dise, on leur crie :
"Merci d'avoir vécu

Merci pour la tendresse
Et tant pis pour vos fesses
Qui ont fait ce qu'elles ont pu"

https://www.youtube.com/watch?v=TKaYYoO01g0

dani
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Re: Chanson française - retour aux textes

Message par dani »

Grand Corps Malade et Richard Bohringer - Course contre la honte (Live dans les gares)

Eh Tonton, est-ce que t´as regardé dehors? Sur l´avenir de nos enfants il pleut de plus en plus fort
Quand je pense à eux pourtant, j´aimerais chanter un autre thème
Mais je suis plus trop serein, je fais pas confiance au système
Ce système fait des enfants mais il les laisse sur le chemin
Et il oublie que s´il existe, c´est pour gérer des êtres humains
On avance tous tête baissée sans se soucier du plan final
Ce système entasse des gosses et il les regarde crever la dalle
Tonton on est du bon côté mais ce qu´on voit, on ne peut le nier
J´ai grandi au milieu de ceux que le système a oubliés
On vit sur le même sol mais les fins de mois n´ont pas le même parfum
Et chaque année monte un peu plus la rumeur des crève-la-faim
Le système a décidé qu´y avait pas de place pour tout le monde Tonton, t´as entendu les cris dehors, c´est bien notre futur qui gronde
Le système s´est retourné contre l´homme, perdu dans ses ambitions
L´égalité est en travaux et y´a beaucoup trop de déviations

Eh Tonton... On va faire comment? Dis-moi Tonton, on va faire comment?
Est-ce que les hommes ont voulu ça, est-ce qu´ils maîtrisent leur rôle
Ou est-ce que la machine s´est emballée et qu´on a perdu le contrôle
Est-ce qu´y a encore quelqu´un quelque part qui décide de quelque chose
Ou est-ce qu´on est tous pieds et poings liés en attendant que tout explose
Difficile de me rassurer Tonton, je te rappelle au passage
Que l´homme descend bel et bien du singe pas du sage

Et c´est bien l´homme qui regarde mourir la moitié de ses frères
Qui arrache les derniers arbres et qui pourrit l´atmosphère
Y´a de plus en plus de cases sombres et de pièges sur l´échiquier
L´avenir n´a plus beaucoup de sens dans ce monde de banquiers
C´est les marchés qui nous gouvernent, mais ces tous ces chiffres sont irréels
On est dirigé par des graphiques, c´est de la branlette à grande échelle

Eh Tonton, on va faire comment, tu peux me dire? Comme il faut que tout soit rentable, on privatisera l´air qu´on respire
C´est une route sans issue, c´est ce qu´aujourd´hui, tout nous démontre
On va tout droit vers la défaite dans cette course contre la honte

Eh Tonton... On va faire comment? Dis-moi tonton, on va faire comment?
Entre le fromage et le dessert, tout là-haut dans leur diner
Est-ce que les grands de ce monde ont entendu le cri des indignés
Dans le viseur de la souffrance, y´a de plus en plus de cibles
Pour l´avenir, pour les enfants, essayons de ne pas rester insensibles

(réponse du tonton)
Ma petite gueule d´amour, mon Polo, mon ami Châtaigne
On va rien lâcher, on va aimer regarder derrière pour rien oublier, ni les yeux bleus ni les regards noirs
On perdra rien, peut-être bien un peu, mais ce qu´il y a devant, c´est si grand
Ma petite gueule d´amour, mon Polo, mon ami Châtaigne
Tas bien le temps d´avoir le chagrin éternel
S´ils veulent pas le reconstruire le nouveau monde, on se mettra au boulot
Il faudra de l´utopie et du courage
Faudra remettre les pendules à l´heure, leur dire qu´on a pas le même tic tac, que nous, il est plutôt du côté du coeur
Fini le compte à rebours du vide, du rien dedans
Ma gueule d´amour, mon petit pote d´azur il est des jours où je ne peux rien faire pour toi
Les conneries je les ai faites, et cest un chagrin qui s´efface pas
Faut pas manquer beaucoup pour plus être le héros, faut pas beaucoup
Je t´jure petit frère, faut freiner à temps
Va falloir chanter l´amour, encore plus fort
Y´aura des révolutions qu´on voudra pas, et d´autres qui prennent leur temps, pourtant c´est urgent
Où est la banque?
Il faut que je mette une bombe, une bombe désodorante, une bombe désodorante pour les mauvaises odeurs du fric qui déborde
Pas de place pour les gentils, pour les paumés de la vie
Chez ces gens-là, on aime pas, on compte

Ma petite gueule d´amour, mon Polo, mon ami Châtaigne
P´tit frère, putain, on va le reconstruire ce monde
Pour ça, Tonton, faut lui tendre la main
Tonton, il peut rien faire si t´y crois pas
Alors faudra se regarder, se découvrir, jamais se quitter
On va rien lâcher
On va rester groupé
Y´a les frères, les cousines, les cousins, y a les petits de la voisines, y´a les gamins perdus qui deviennent des caïds de rien, des allumés qui s´enflamment pour faire les malins
Y´a la mamie qui peut pas les aider, qu´a rien appris dans les livres, mais qui sait tout de la vie
À force de ne plus croire en rien, c´est la vie qui désespère
Faut aimer pour être aimé
Faut donner pour recevoir
Viens vers la lumière, p´tit frère
Ta vie c´est comme du gruyère, mais personne te le dis que tu as une belle âme
Ma petite gueule d´amour, mon Polo, mon ami Châtaigne
On va rien lâcher
On va aimer regarder derrière pour rien oublier

Mais c'est mieux en l'écoutant :)
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Re: Chanson française - retour aux textes

Message par Bulle d'o »

Marina a écrit : ven. 7 avr. 2017 23:46 Très beau gabriailes. Merci.

Une autre que j'aime bien. Anne Sylvestre. J'aime avant tout la version interprétée par LouLou.

J'aime les gens qui doutent
Les gens qui trop écoutent
Leur cœur se balancer
J'aime les gens qui disent
Et qui se contredisent
Et sans se dénoncer

J'aime les gens qui tremblent
Que parfois ils nous semblent
Capables de juger
J'aime les gens qui passent
Moitié dans leurs godasses
Et moitié à côté

J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons

J'aime ceux qui paniquent
Ceux qui sont pas logiques
Enfin, pas "comme il faut"

Ceux qui, avec leurs chaînes
Pour pas que ça nous gêne
Font un bruit de grelot

Ceux qui n'auront pas honte
De n'être au bout du compte
Que des ratés du cœur
Pour n'avoir pas su dire :
"Délivrez-nous du pire
Et gardez le meilleur"

J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons

J'aime les gens qui n'osent
S'approprier les choses
Encore moins les gens
Ceux qui veulent bien n'être
Qu'une simple fenêtre
Pour les yeux des enfants

Ceux qui sans oriflamme
Et daltoniens de l'âme
Ignorent les couleurs
Ceux qui sont assez poires
Pour que jamais l'histoire
Leur rende les honneurs

J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons

J'aime les gens qui doutent
Mais voudraient qu'on leur foute
La paix de temps en temps
Et qu'on ne les malmène
Jamais quand ils promènent
Leurs automnes au printemps

Qu'on leur dise que l'âme
Fait de plus belles flammes
Que tous ces tristes culs
Et qu'on les remercie
Qu'on leur dise, on leur crie :
"Merci d'avoir vécu

Merci pour la tendresse
Et tant pis pour vos fesses
Qui ont fait ce qu'elles ont pu"

https://www.youtube.com/watch?v=TKaYYoO01g0
c'est période rouge et blanc et pour moi, c'est anne sylvestre cette période, alors j'allais mettre celle-là et je recherchais un topic pour la placer et ... Je suis tombée dessus alors, je ne fais que relancer la citation déjà placée ci-dessus!
"Je ne communique pas mes jugements, je ne suis pas un donneur de leçons, l'observation du monde ne suscite chez moi qu'un dialogue intérieur, un interminable dialogue avec moi-même."

Les désorientés (2012) de Amin Maalouf

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