Que lisez-vous en ce moment ?

[Invité]

Pas lu livre, mais j'ai bien pleuré sur le film

Si tu lis le livre, tu me diras.
Le style d'Adam me met très mal à l'aise.

[Kliban]

J'ai trente mille douze bouquins sur le feu, n'en finirai aucun prochainement, mais poursuivrai mon avancée comme une lave lente de vieux volcan rusé. Donc :

• D. Guin, Algèbre, t.2, Corps et théorie de Galois, Lecture active avé papier et crayon et cogitations.
• D. Wohlschlag, La reine et l'avatar - Mythologie de Krishna, au sous-titre trompeur, puisqu'il s'agit d'un commentaire suivi d'un bel hymne dévotionnel issu des Puranas.
• S. Daniels & M. Piechowski, Living with intensity, Série d'articles sur les hyper-excitabilité des gifted. Fort intéressant.
• La dernière édition du C. Bost
• En présence de Ramana Maharshi - Le témoignage de Suri Nagamma, série de lettres de S. Nagamma à son frère relatant sa vie à l'ashram au pied d'Arunâchala.
• G. Egan, Radieux, recueil de nouvelles de SF par un des grands talent de la (very) hard science, à mon sens probablement surdoué, à tendances aspi.
• M. Condé, La vie sans fard, son autobiographie révisée dans un projet disant s'interdire le plus petit élément d'auto-fiction.
• S. Overgaard, P. Gilbert & S. Burwoof, An Introduction to Metaphilosophy, première introduction du genre, dressant une cartographie stimulante de cette question qu'on finit, philosophe, par toujours se poser (ne serait-ce que pour la jeter aux poubelles de l'anecdotique) : "qu'est-ce que la philosphie ?".
• JRR Tolkien, C. Tolkien, The war of the ring, troisième volume de The History of the Lord of the rings, reconstitution par le fils de l'auteur de l'histoire de la création du roman - insérée dans l'histoire plus globale de la subcréation tolkiennienne, je passe, je suis un geek, j'assume.
• F. Zalamea, Synthetic philosophy of contemporary mathematics, fort stimulant petit ouvrage refusant à la philosophie analytique son monopole sur des mathématiques qu'elles réduisent à l'élémentaire, se privant ainsi, selon l'auteur de réellement comprendre ce qui est à l'oeuvre dans les mathématiques contemporaines (celles de l'algébrisation des problèmes et de la théorie des catégories - ce qui reste à mon sens limité, pouf pouf, on passe).

Il y en a d'autres en projet : les livres entrent et sortent de ma pile au fur et à mesure des envies. Il leur faut parfois des années pour y revenir. Mais bref. Voilà.

[Mirabelle]

La semaine dernière j'ai eu une très très grosse dispute avec mon amoureux, qui m'a reproché mon manque de légèreté... Alors je vais lire "l'insoutenable légèreté de l'être" de Kundera, puisque c'est ça (et puisque j'en ai envie depuis longtemps, c'est un peu un prétexte, je l'avoue).

Mais avant ça, j'attaque "Belle du Seigneur" de Cohen. J'attaque pour de vrai, je ne sais pas pourquoi, je prends ça comme un gros défi. On va voir si c'en est réellement un...

Et cet été j'ai DÉVORÉ "De la part de la princesse morte" de Kénizé Mourad. Je l'avais déjà lu je crois, mais j'ai une très bonne capacité à oublier les trucs que j'ai aimé lire/voir/écouter. Sûrement parce que comme ça, j'ai toujours l'immense plaisir de la (re)découverte. Ça marche à tous les coups ^^ !

[Korydween]

Je suis en train de finir Logicomix, un roman graphique sur l'histoire de la logique, vu par l'un de ses plus éminents représentants : Bertrand Russell. J'ai entendu parler de ce bouquin car Christos Papadimitriou, qui est un nom très connu dans ma branche, a participé à sa réalisation. Et ce livre est vraiment très sympathique. Les dessins sont agréables, l'histoire se lit assez facilement même pour des non-pros de la logique. Je dirais même que les concepts de logique sont assez peu présents dans ce livre (mais y sont quand même ).

Sinon j'ai commencé en parallèle le "Petit guide de manipulation à l'usage des honnêtes gens", qui a, je crois déjà été évoqué (puisque c'est en voyant un n-millième commentaire positif sur ce forum je ne sais plus où que je me suis décidée à l'acheter).

[Kliban]

Comme prévu, j'ai fait évoluer ma liste, sous l'influence de discussions récentes sur le Boson de Higgs. Je me suis donc repris le Road to reality de Penrose - parce que je veux comprendre de façon précise la nature de la masse donnée aux particules élémentaires par le Boson de Higgs : est-ce bien une masse du type "énergioe d'interaction", comme la masse stockée dans l'interaction forte (sous forme E=mc^2, donc) ?

Et je parcours le très agréable chtit bouquin de Spiro et Cohen-Tannoudji, suite logique de leur très stimulant Matière-espace-temps : Le boson et le chapeau mexicain, sur la découverte et la signification du boson de Higgs.

Et puis en parallèle toujours, les maths de Galois (bête algèbre commutative ), au papier-crayon. Peut-être que je laisserai tomber pour les représentations de groupes (c'est essentiel pour la théorie des particules élémentaires) mais bon, je n'aimerais pas trop zigzaguer non plus.

[K'tset]

Après avoir terminé l'Enfant bleu de Bauchau qui m'a vraiment bouleversée (à tel point que j'envisage sérieusement à changer de voie professionnelle), j'attaque une série de livres de Boris Cyrulnik. Le premier est Mourir de dire. Le livre est déjà rempli de post-it (pas de surlignages, je ne peux pas abimer un livre, manie à la c...). C'est une étude sur la honte que l'on peut éprouver et qui empêche de parler, vraiment époustouflant. En parallèle un livre qui en dit long sur la psychiatrie moderne: L'homme selon le DSM de Maurice Corcos. C'est hélas du vécu récent :-(
Ok, mes lectures du moment sont très orientées psycho, mais c'est tellement enrichissant.

[Dsol]

En ce moment, je lis un livre étrange...
"La vie très privée de Mr. Sim" de Jonathan Coe.

Quatrième de couverture :
"Maxwell Sim est un loser de quarante-huit ans. Voué à l'échec dès sa naissance (qui ne fut pas désirée), poursuivi par l'échec à l'âge adulte (sa femme le quitte, sa fille rit doucement de lui), il s'accepte tel qu'il est et trouve même certaine satisfaction à son état.

Mais voilà qu'une proposition inattendue lui fait traverser l'Angleterre au volant d'une Toyota hybride, nantie d'un GPS à la voix bouleversante dont, à force de solitude, il va tomber amoureux. Son équipée de commis-voyageur, représentant en brosses à dents dernier cri, le ramène parmi les paysages et les visages de son enfance, notamment auprès de son père sur lequel il fait d'étranges découvertes : le roman est aussi un jeu de piste relancé par la réapparition de lettres, journaux, manuscrits qui introduisent autant d'éléments nouveaux à verser au dossier du passé. Et toujours Max pense à la femme chinoise et à sa fille, aperçues dans un restaurant en Australie, dont l'entente et le bonheur d'être ensemble l'ont tant fasciné. Va-t-il les retrouver ? Et pour quelle nouvelle aventure ?"

J'ai décidé de vous le partager car, je me sens proche du protagoniste. Je n'ai pas fini le livre, et je ne pense pas qu'un quelconque lien à la douance existe dans ce livre, mais, son rapport à la solitude, sa façon d'examiner ce qu'il vit, ce qu'il ressent, de faire, en quelque sorte, le bilan. Tout ça fait que, j'ai envie de vous le conseiller.

[Ted]

La Horde du Contrevent, de Alain Damasio.

Un groupe d'élite, formé dès l'enfance à faire face, part des confins d'une terre féroce, saignée de rafales, pour aller chercher l'origine du vent. Ils sont vingt-trois, un bloc, un nœud de courage : la Horde. Ils sont pilier, ailier, traceur, aéromaître et géomaître, feuleuse et sourcière, troubadour et scribe. Ils traversent leur monde debout, à pied, en quête d'un Extrême-Amont qui fuit devant eux comme un horizon fou..

Captivant.

[Doodle]

Je lis la biographie de Steve Jobs par Walter Isaacson.

Vraiment très intéressant. Ce type était complètement barré (et s'il n'était pas HPI alors je n'ai rien compris). Très détaillé, très documenté, sans complaisance. Tout est abordé, l'enfance, la vie sentimentale et familiale, et la vie professionnelle bien sûr. Et on peut dire que c'était systématiquement compliqué, très compliqué. Je pense qu'il y a quelques enseignements à en tirer pour les surdoués qui jonglent un peu dans la vie pro (rare domaine dans lequel il a fini par exceller).

Bref lisez-le !

[Kliban]

La Horde du Contrevent, de Alain Damasio.

Un groupe d'élite, formé dès l'enfance à faire face, part des confins d'une terre féroce, saignée de rafales, pour aller chercher l'origine du vent. Ils sont vingt-trois, un bloc, un nœud de courage : la Horde. Ils sont pilier, ailier, traceur, aéromaître et géomaître, feuleuse et sourcière, troubadour et scribe. Ils traversent leur monde debout, à pied, en quête d'un Extrême-Amont qui fuit devant eux comme un horizon fou..

Captivant.

Vouui ! L'une des meilleures choses que j'ai lues dans le domaine de l'imaginaire (avé de la philosophie dedans) depuis longtemps !

[Steph]

Je viens de terminer Embrasser le ciel immense de Daniel Tammet.
Ces dernières semaines j'ai également lu les 2 volets des aventures de Karitas de Kristín Marja Baldursdóttir, vraiment très chouette.
Mais surtout, j'ai savouré la trilogie de Jón Kalman Stefánsson, Entre ciel et terre, La Tristesse des anges et Le Cœur de l'homme. Magnifique! Je flotte encore dans cet univers poétique. Il m'arrive d'ouvrir à nouveau un des trois livres pour revenir sur certains passages. C'est... beau.
(et lire Stefánsson en écoutant Sigur Ros ou Olafur Arnalds..alors là..wouaw)

[Nexus-6]

Pour l'instant je lis métro 2033, j'ai découvert l'univers du livre en jouant au jeu vidéo du même nom.

[alicesmartise]

Kafka sur le rivage (enfin, à deux cents pages par jour il ne tiendra pas longtemps...) j'aime beaucoup, peut-être parce que, comme quelqu'un m'a dit : cet auteur est complètement allumé !
Aspergirls, de Rudy Simone (qui ne me déçoit pas).
Petit précis de physique à déguster (Isaac McPhee), il me reste quelques pages à lire ; j'ai vraiment adoré même si ça reste assez basique parfois. C'est bien pour se (re)mettre dans le bain avant d'aborder le boson de Higgs
Depths (Profondeurs, en français) de Mankell.
Et puis Mémoires d'une jeune fille rangée, aussi !

[Kayeza]

Ces dernières semaines j'ai également lu les 2 volets des aventures de Karitas de Kristín Marja Baldursdóttir, vraiment très chouette.
Mais surtout, j'ai savouré la trilogie de Jón Kalman Stefánsson, Entre ciel et terre, La Tristesse des anges et Le Cœur de l'homme. Magnifique! Je flotte encore dans cet univers poétique. Il m'arrive d'ouvrir à nouveau un des trois livres pour revenir sur certains passages. C'est... beau.
(et lire Stefánsson en écoutant Sigur Ros ou Olafur Arnalds..alors là..wouaw)

Tu pourrais nous en dire un peu plus ? "Univers poétique", ça me parle bien, mais j'aurais besoin de quelques détails ou d'un tableau un peu plus précis...

Sinon, mes livres du moment :

• Extremely loud and incredibly close de Jonathan Safran Foer ; c'est l'histoire d'Oskar (qui sent très fort le surdoué...), un petit garçon qui a perdu son papa et qui part à sa façon sur ses traces. L'histoire aussi, en parallèle, de son père et de son grand-père, l'aïeul étant un Juif allemand émigré à New York. La mise en page est souvent délirante, l'auteur joue sur différentes façons de s'exprimer pour les différents personnages, le fond est poignant et souvent drôle. Je pense que c'est un livre que l'on peut conseiller à tous les surdoués, avec éventuellement un paquet de mouchoirs en bonus...
• L'homme-joie de Christian Bobin ; du Bobin pur jus, de petits morceaux de pure beauté littéraire, poésie en prose, magnificence de l'ordinaire, majesté de la simplicité. Je ne peux le lire que par petits bouts, parce que c'est tellement dense qu'il faut l'assimiler petit à petit.
• Le singe nu, de Desmond Morris, qui étudie l'homme sous l'angle zoologique. On y apprend notamment comment l'homme est le descendant de singes qui sont passés du mode de vie arboricole-végétarien-nomade-vie de groupe/meute au mode de vie carnivore-sédentaire-vie de groupe/couple, avec toutes les modifications que cela a occasionnées. C'est un livre déjà un peu ancien (1967), certaines pages sont très datées (celles sur l'homosexualité feraient plaisir à Frigide Barjot...), mais l'ensemble est intéressant pour sa mise en perspective : nous sommes peut-être plus proches de l'animal que de la soi-disant "civilisation"...
• j'ai terminé il y a peu La foudre de Lydie Dattas ; une écriture très proche de celle de Bobin, encore plus dense même, de la poésie à l'état pur, à l'état brut. La foudre raconte l'histoire de l'auteure, en alternant son enfance et sa jeunesse avec sa rencontre et son mariage avec Alexandre Bouglione (du cirque du même nom). La poète et le gitan illettré, ça fait des étincelles...
• je viens de recevoir House of leaves, dont nous avons déjà parlé par ailleurs. C'est un méga pavé, qui a l'air complètement barré et qu'il me tarde de pouvoir attaquer.
• je garde dans un coin de ma tête La horde du contrevent, qui m'a charmée au feuilletage.

Au passage, je voulais dire merci aux lecteurs qui ont posté par ici et qui m'ont aidée à piocher des idées de lecture plaisir. Avec les études, c'est une notion que j'avais un peu perdue - ou plutôt, je ne savais plus par où commencer... Là, c'est plutôt l'embarras du choix, tout en ayant l'immense satisfaction de renouer avec le plaisir pur de la lecture "gratuite", que l'université m'avait un peu fait perdre.

[Steph]

Ces dernières semaines j'ai également lu les 2 volets des aventures de Karitas de Kristín Marja Baldursdóttir, vraiment très chouette.
Mais surtout, j'ai savouré la trilogie de Jón Kalman Stefánsson, Entre ciel et terre, La Tristesse des anges et Le Cœur de l'homme. Magnifique! Je flotte encore dans cet univers poétique. Il m'arrive d'ouvrir à nouveau un des trois livres pour revenir sur certains passages. C'est... beau.
(et lire Stefánsson en écoutant Sigur Ros ou Olafur Arnalds..alors là..wouaw)

Tu pourrais nous en dire un peu plus ? "Univers poétique", ça me parle bien, mais j'aurais besoin de quelques détails ou d'un tableau un peu plus précis...

Jon Kalman Stefansson nous entraîne dans l'Islande de la fin du XIX siècle, un univers rude qui ne fait pas bon ménage avec la rêverie et où les mots sont précieux. « Il est des poèmes qui changent votre journée, votre nuit, votre vie. Il en est qui vous mènent à l'oubli, vous oubliez votre tristesse, votre désespoir, votre vareuse, le froid s'approche de vous : touché ! Dit-il et vous voilà mort. » 

On suit les aventures du « gamin » s'interrogeant sur le sens de la vie. Le parcours est à la limite du réel parfois. A la lecture, même au chaud sous la couette, la neige est presque palpable.  « La neige apaise tout, on dirait qu'elle porte en elle le silence ou, plutôt, que dans l'espace qui sépare deux flocons, entre les flocons, il y a le silence. »

C'est une lecture puissante aux élans poétiques somptueux, qui vient nous toucher avec justesse et dont on ne se détache pas vraiment une fois les livres terminés.
« Je ne peux pas venir travailler aujourd'hui pour cause de tristesse.
J'ai vu ces yeux hier et ne puis, pas conséquent, venir au travail.
Il m'est impossible de venir aujourd'hui car mon époux est si beau quand il est nu.
Je ne viendrai pas aujourd'hui car la vie m'a trahi.
Je ne serai pas à la réunion car il y a une femme qui prend un bain de soleil devant chez moi et sa peau scintille.
Jamais on n'ose écrire ce genre de choses, on ne décrit pas les décharges électriques qui se produisent entre deux personnes, au lieu de cela on parle des prix, on s'attache à l'apparence, et non au souffle du sang, on ne se lance pas en quête de la vérité, de vers de poésie qui surprennent, des rouges baisers; on dissimule notre impuissance et notre résignation par une numération de données factuelles »

J'aime beaucoup les premières lignes du 3ème volet:
«Où s’achèvent les rêves, où commence le réel? Les rêves proviennent de l’intérieur, ils arrivent, goutte à goutte, filtrés, depuis l'univers que chacun de nous porte en lui, sans doute déformés, mais y a-t-il quoi que ce soit qui ne l’est pas, y a-t-il quoi que ce soit qui ne se transforme pas, je t’aime aujourd’hui, demain, je te hais – celui qui ne change pas ment au monde.»

[Kliban]

J'ai dérivé grave une fois de plus, mais ai tout de même réussi à m'accrocher au Cohen-Tanoudji - Le boson et le chapeau mexicain - sur la découverte et la physique du boson de (Brout-Englert-)Higgs.

Comme y insiste la postface de Michel Serre, le bouquin entrelace trois histoires, toutes aussi passionnantes :

• le grand récit de la physique contemporaine, qui mène à la découvert du boson ;
• le grand récit cosmogonique de l'univers - puisque la physique des particules est indissociable désormais de l'étude des scénarios menant depuis le bug bang jusqu'à notre univers actuel ;
• le récit épique de la création du CERN, de son mode de fonctionnement, de ses réalisations et de ses retombées (modes de gouvernance originaux, le web, le cloud, ...).

Rien que pour cela, il mérite d'être lu, au moins dans ses premiers chapitres et sa longue conclusion.

Pour le reste, c'est un petit bouquin passionnant, mais plutôt trapu, je pense, pour qui n'a pas au moins un petit bagage en mécanique quantique. Vulgarisation de haut vol s'essayant à une introduction à la théorie quantique des champs, de façon à pouvoir aborder la physique des particules. On est loin d'entrer dans les détails - violemment mathématiques pour autant que j'en sache - mais on doit tout de même se coltiner un petit paquet de concepts assez évolués - seconde quantification, digrammes de Feynman, représentations de groupe (juste mentionnées !). Cela dit, l'écriture est d'une très agréable clarté, le raisonnement est rigoureux - ah ! enfin comprendre pourquoi tel ou tel concept a été introduit ! - et l'on finit par en savoir un peu plus que la vulgarisation de base sur le boson récemment découvert au CERN.

[Kan]

[*]je viens de recevoir House of leaves, dont nous avons déjà parlé par ailleurs. C'est un méga pavé, qui a l'air complètement barré et qu'il me tarde de pouvoir attaquer.

Je viens de le commencer (en français) ... space de chez space

Mais surtout, j'ai savouré la trilogie de Jón Kalman Stefánsson, Entre ciel et terre, La Tristesse des anges et Le Cœur de l'homme. Magnifique! Je flotte encore dans cet univers poétique. Il m'arrive d'ouvrir à nouveau un des trois livres pour revenir sur certains passages. C'est... beau.

Merci pour tes indications, Steph.

Tu évoques une trilogie. Ces 3 livres sont des suites ?

[Steph]

Oui, tout à fait. Même si le premier se suffisait déjà à lui seul...

[Melvill]

J'ai fini "le club des incorrigibles optimistes" de Jean-Michel Guenassia. J'y ai découvert l'humour soviétique et plein d'autres choses.

Je me replonge dans les mémoires de Casanova. L'histoire est un peu répétitive - un nouvel amour tous les 3 pages - mais le style est incomparable. Le récit de son évasion de la prison du palais des doges est d'anthologie. En revanche l'édition pléiade est une rareté quasi-introuvable. (ma maman m'a offert le sien pour mes 30 ans )

Je n'ai pas relu dernièrement mais ça reste mon livre préféré et de loin : "Ada ou l'ardeur" de Nabokov et du même auteur "Autres rivages". Je trouve que ses autres œuvre, sans être mauvaises du tout - n'arrivent pas à la cheville (sauf un peu "Lolita")

Pour se détendre un peu, tout Tom Sharpe : "Porterhouse ou la vie de collège" est mon préféré. Je viens de commander "Le gang des mégères inapprivoisées"

En humour british "Vacances anglaises" de Connoly et "un tout petit monde" de David Lodge

[Steph]

Je lis Les vagues de Virginia Woolf.

[Dok]

J'ai fini "le club des incorrigibles optimistes" de Jean-Michel Guenassia

En parlant d'optimiste, Alain Berenboom s'est vu décerner le prix Rossel hier pour son ouvrage "Monsieur optimiste". Le prix Rossel pour un Belge, c'est le Goncourt pour vous. C'était juste pour l'info. Je ne suis pas un fan des prix littéraires.

Pour l'instant, je lis pour la énième fois "1984". Chaque jour, lorsque je vois les usagers s'engouffrer dans le train comme de pâles brebis en mode thought stopping, je songe à ce roman. Ce n'est pas une image très positive mais bon, je voulais juste la partager.

Quand j'écris "Pour l'instant", c'est un petit mensonge puisque à cet instant précis, je lis ce que j'écris sur ce forum. Ok, Besoin d'un café serré.

[Kayeza]

Je lis Les vagues de Virginia Woolf.

Tu le trouves comment ? Moi je n'ai pas pu aller au-delà des premières pages...

Sinon, j'ai commencé House of leaves - ça retourne un peu la tête, quand même...

[Doodle]

Kan et Kayeza (concernant La maison de Feuilles / House of Leaves) :

Ah ça m'intéresse d'avoir votre ressenti pour comparer.
Vous verrez il commence a y avoir du suspense et ça devient très prenant.
Et puis après avoir lu le livre tout change et on s'amuse beaucoup avec.

Enfin, oui spécial, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais ça vous étiez prévenus.
En fait l'auteur à beaucoup d'humour mais pas le personnage principal... ça fait un drôle de décalage parce c'est à travers lui qu'on découvre l'histoire.

[Kan]

Kan et Kayeza (concernant La maison de Feuilles / House of Leaves) :

Ah ça m'intéresse d'avoir votre ressenti pour comparer.
Vous verrez il commence a y avoir du suspense et ça devient très prenant.
Et puis après avoir lu le livre tout change et on s'amuse beaucoup avec.

Enfin, oui spécial, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais ça vous étiez prévenus.
En fait l'auteur à beaucoup d'humour mais pas le personnage principal... ça fait un drôle de décalage parce c'est à travers lui qu'on découvre l'histoire.

J'ai dû faire une pause. Je ne peux pas lire en ce moment pour cause d'emploi du temps surchargé. Le soir, je tombe.
Je me réjouis de le continuer quand je m’arrête de bosser vers Noël - nouvel an.

Je reviendrais, avec plaisir, te donner mes impressions.

[Steph]

Je lis Les vagues de Virginia Woolf.

Tu le trouves comment ? Moi je n'ai pas pu aller au-delà des premières pages...

Et bien, ça me fait le même effet que Proust, j'adore et je repousse. Je ne saurais pas expliquer vraiment...Je décroche par moment et pourtant cette écriture me touche profondément.
Je trouve que Virginia Woolf est un génie mais je prépare déjà une lecture plus "fun" pour l'après