Des scènes de films qui vous touchent particulièrement

[JiBus]

Un film que j'ai vu il y a peu me donne envie de répondre à ce sujet.

Tout d'abord une scène qui m'a marqué il y a longtemps et que je revois toujours avec autant d'émotion, c'est dans Le Pianiste, de Roman Polanski : il s'agit de la scène où l'officier découvre le personnage principal et lui fait jouer du piano. Je trouve cette scène superbement filmée, avec cette lumière du soleil qui réapparait enfin après tant de moments sombres, et qui en traversant les doigts tremblants du pianiste, semble vouloir nous dire que celui-ci en était presque arrivé à ne plus vraiment exister. Cette scène et les quelques minutes qui suivent sont très fortes.

Maintenant, le film récent, il s'agit de Nos futurs, de Rémi Bezançon, que j'ai vu il y a peu. Le film est plutôt bon sans être exceptionnel, mais je trouve la fin très bien amenée, et j'ai été très troublé par la scène où le personnage principal prend conscience des mensonges et des non-dits qu'il s'est infligés, où le faux-self s'écroule, et le personnage s'écroule avec lui, en pleurs auprès de sa compagne. J'ai trouvé ça fort, et j'en ai eu les larmes aux yeux encore 1 heure après être sorti de la séance, ce qui est assez rare pour moi. Je n'en dit pas plus pour ne pas spoiler.

[l'entredeux]

Le film : à la recherche du bonheur, avec Will Smith. Quand ils sont en train de chanter dans l église et qu'ils n'ont plus rien. Et la scène correspondant au chapitre : le bonheur justement. Quelle intensité !

La couleur pourpre : de Steven Spielberg. Quand le personnage principal retrouve sa soeur et ses enfants alors qu'elle pensait qu'il étaient morts...

Seul au monde : quand Tom Hanks perd son ami imaginaire le ballon de foot.

Nos étoiles contraires : la scène où elle pense être en train de mourir (à 13 ans) et que sa mère dit qu'elle ne sera plus jamais une maman...

Le dernier des mohicans la scène finale. Cette musique...

Lovely Bones : quand les enfants rejoignent l arbre.

La scène finale de Wiplasch. La confrontation entre le prof et cet artiste via une batterie. Un grand moment de musique !

Polisse : quand Joey Starr se bouche les oreilles pour ne pas entendre les cris du petit garçon qui doit se séparer de sa mère. Et pleins d'autres scènes du film où l'on ressent en filigrane l'hyper sensibilité de la réalisatrice.

Vice Versa : quand les boules de souvenirs de Joie se mélangent avec ceux de Tristesse. Pour créér la nostalgie...

Il y en a encore tellement d autres....

[laurette]

il y en a tant!
mais la scène à laquelle je repense spontanément, et même souvent, c'est dans OUT OF AFRICA, quand Meryl Streep va supplier à genoux le ...gouverneur (?) afin d'obtenir des choses pour les africains.
Je ne sais plus quoi, mais c'est cette sensation poignante qui m'est restée. Le reste du film étant déjà tellement empreint d'émotion, cette scène m'étreint le gosier si fort...je pleure comme une fontaine!
et de manière générale, la solidarité, le don de soi, s'oublier pour donner aux autres, l'amour filial, même dans de mauvais films avec de très grosses ficelles, c'est plus fort que moi, ça me fait fondre...

[Myst]

(C'est hors-sujet les séries ?)

Moi c'est un moment dans Game of Thrones...
C'est pas un moment qui me touche dans le sens où ça me fait fondre de tendresse, mais plutôt dans le sens où c'est tellement atroce que ça me fait des frissons partout...

C'est le moment où la petite Shireen Baratheon est sacrifiée par son père, (qui a été persuadé par sa conseillère, Melisandre, que faire le sacrifice de sa fille aux dieux en la faisant brûler vive, lui fera gagner la guerre et le rendra Roi)
La petite est donc attachée et gigote en criant pendant que le feu la brûle petit à petit (Papa! Maman! Aidez-moi ! Les laissez pas faire ! S'il vous plait ! Papa ! Maman !)

Et les yeux du père et de la mère sont atroces.
La façon dont la mère essaie de se persuader que sacrifier sa fille est une bonne idée.
La façon dont elle vacille brutalement, et s'effondre en pleurant, sans oser regarder sa fille.
Et le père qui lui observe la scène d'un regard dur et détaché.

Et dans les jours qui viennent, le regard de Stannis, quand il doit faire avec le suicide de sa femme, la perte de son armée, la fuite de sa conseillère, et finalement quand il se fait rattraper par Brienne qui vient pour le tuer, et que ses yeux sont complètement morts. Il a tué sa fille pour rien...

(J'entends les cris de la petite qui brûle pendant que ses parents la regardent d'un oeil mort, c'est juste... atroce)

[LoloR]

La scène finale de Dancers in the dark (dont je ne mettrai pas de lien vers la musique car elle spoile tout le film).

Dans Extrêmement fort et Incroyablement près, la scène où le petit garçon refuse de répondre au téléphone alors que son père appelle sans arrêt.

Dans un film français qui s'appelle Malabar Princess (pas très connu il me semble), la scène où Clovis Cornillac fume une cigarette.


Et je sais que j'en oublie, c'est très très frustrant mais j'arrive jamais à me souvenir quand on me le demande aaaargh !

[Max 69]

Bonsoir. Je viens de découvrir ce post. Il y a tant de films dont je me souviens.

Avez-vous vu "ma vie en l'air"? Dans ce film plusieurs scènes sont culte pour moi. Mais une fait particulièrement écho! Et me touche tellement que les larmes sont là.

Quand on est gamin on dit mon père il sait presque tout faire...

[BBvideo 425,350]http://www.youtube.com/watch?v=31GuA3LRbKA[/BBvideo]

C'est dans ce film que j'ai découvert Gilles Lellouche, et je l'ai adoré...

[BBvideo 425,350]http://www.youtube.com/watch?v=KZ_rPC81mw4[/BBvideo]

[Nelle]

J'ai vu "ma vie en l'air" du très bon Rémi Bezançon, j'ai une tendresse particulière pour le personnage de Castelot qui pose son avion "comme sur le cul d'une poule"

Sinon,
Je garde un souvenir magnifique du film de Bertrand Tavernier, « La vie et rien d'autre ».
Ce film parle de l'autre guerre, celle qui a commencé après l'armistice de 1918 : quand il fallait recenser tous les morts anonymes pour les ramener à leurs familles, quand cela était possible, et choisir celui qui allait devenir « inconnu », sous l'Arc de Triomphe. On y parle de mort, mais aussi pourtant de la vie qui reprend ses droits, et de la paix à réapprendre. Au milieu d'un décor fantomatique deux êtres se rencontrent, se découvrent, puis se rejettent, sans s'être vraiment cherchés.
La scène finale est la lecture d'une lettre d'amour (trop ?) tardive, et, récitée par la voix de Philippe Noiret (qui joue le personnage principal, aux côtés de Sabine Azéma), elle prend une dimension émotionnelle encore plus forte qui personnellement, m'a touchée, je voulais la partager avec vous...

[BBvideo 425,350]http://www.youtube.com/watch?v=BNfRsCctkbQ[/BBvideo]

[Judas Bricot]

Un film que j'ai vu il y a peu me donne envie de répondre à ce sujet.

Tout d'abord une scène qui m'a marqué il y a longtemps et que je revois toujours avec autant d'émotion, c'est dans Le Pianiste, de Roman Polanski : il s'agit de la scène où l'officier découvre le personnage principal et lui fait jouer du piano. Je trouve cette scène superbement filmée, avec cette lumière du soleil qui réapparait enfin après tant de moments sombres, et qui en traversant les doigts tremblants du pianiste, semble vouloir nous dire que celui-ci en était presque arrivé à ne plus vraiment exister. Cette scène et les quelques minutes qui suivent sont très fortes.

J'aime bien cette scène également. Parmi d'autres de ce film, très réussi....
Quand Szpilman joue du piano la lumière fait presque changer son apparence. L'espace d'un moment il n'est plus tout à fait cet homme amaigri, marqué par l'isolement et le dénuement. Il retrouve son allure de concertiste et libère toute sa douleur et son désarroi. Il retrouve sa condition d'être humain. Superbe.

[Max 69]

Merci Nelle pour ton partage, je vais le regarder dès que possible. Philippe Noiret, et sa voix envoutante, que de souvenirs...

A+

[Sazerac]

Des scènes du Goût des Autres d'Agnès Jaoui m'ont beaucoup émue, surtout celle-ci avec Bacri:



Juste la fin du Monde de Xavier Dolan me prend aux tripes à chaque fois,

Et Thelma et Louise de Ridley Scott toujours aussi impressionnant!

[LucileBé]

Deux de mes films préférés : Le Patient Anglais et The Constant Gardener.

Dans le premier, la scène où le personnage principal - joué par Ralph Fiennes - est parti chercher de l'aide pour celle qu'il aime et qui est en train de mourir - jouée par Kristin Scott Thomas - et il est empêché de la rejoindre à cause d'une succession d'événements contre lesquels il ne peut rien. C'est affreux parce qu'il sait que ce sera trop tard pour elle.

Et dans le second, lorsque le personnage principal - encore Ralph Fiennes - se rend là où sa femme a été tuée (décidément). On sait ce qu'il va se passer pour lui. Il y a comme un mélange de détresse, de justice rendue, d'abandon et de soulagement.
C'est profondément bouleversant.

Je me souviens de la première fois qu'un film m'a fait sangloter. J'étais allée voir La Vie est belle au cinéma. La scène du soldat nazi qui reparait en courant après avoir tué le personnage du père (Roberto Benigni) est absolument déchirante.

[Tamiri]

J'espère qu'il est permis de déterrer. Je viens de relire avec plaisir le discours du Dictateur mais, si j'ai généralement l'oeil humide pendant le discours "officiel", la fontaine se met en route immédiatement après, quand il s'adresse directement à Hannah, ne sachant pas où elle se trouve et si elle l'entend. Le tout sur fond musical de l'ouverture de Lohengrin précédemment ridiculisée dans la séquence du globe terrestre et cette fois employée sans ironie.

Pour le coup, en bon passionné d'opéra, je marche beaucoup à la musique, et dans les séquences qui me mettent la larme à l'oeil quel que soit le nombre de visionnages du film, j'ai actuellement en tête :

-La seconde séquence musicale dans Le Destin de Youssef Chahine, au cours de laquelle les personnages tentent de ramener à eux l'un des leurs, tombé dans le fanatisme, par le biais de la danse et de la joie de vivre - film par ailleurs, dans son ensemble, parmi mes préférés, mais ce n'est pas ici le sujet ;

-La séquence du disque dans La vie est belle de Benigni, lorsque Guido parvient à "communiquer" avec Dora par le biais de l'extrait des Contes d'Hoffmann. Je pleurniche généralement dès l'apparition du visage de Dora et la vision du tas de cadavres qui clôt la séquence achève de me retourner ;

-Toutes les occurrences de l'adorable petite mélodie de la boîte à musique dans Miss Potter de Chris Noonan, film conventionnel mais soigné sur la vie de Beatrix Potter ;

-Dans Le Joueur d'échecs de Raymond Bernard, un film pas très connu que j'ai en DVD, qui se passe pendant l'une des révoltes des polonais contre la domination russe à la fin du XVIIIe siècle. L'héroïne polonaise, alors que ses compatriotes sont en train de se faire tailler en pièces, domine sa peur en jouant du clavecin et en imaginant les polonais en train de remporter une grande victoire ; le clavier devient alors la prairie où chevauchent les cavaliers victorieux. Contrairement aux autres exemples, ce sont ici plus la beauté formelle et l'évocation du pouvoir de la musique que le propos qui me mettent la larme à l'oeil.

J'avais ça en tête ce soir mais il y en aurait plein d'autres, et de non strictement musicales aussi en pagaille. Tiens, la séquence suggérant la maladie et la mort de la compagne du héros dans Là-haut / Up de Pete Docter chez Pixar.

Hébin, rien que de penser à ces séquences-là... Pfou !

[JessyJones]

Message rapide, je suis dans le bus...
Hier j'ai regardé 7 vies avec Will Smith.
Et j'ai versé quelques larmes lors de la scène finale..

Très beau film et j'adore cet acteur qu'on ne voit plus assez

[Lyra]

Une Belle Fin (Still Life) de Uberto Pasolini, film britannique / italien.

Pendant ce film nous suivons un homme dont le travail est de retrouver les proches d'une personne décédée lorsque celle ci n'a aucune famille connue. Un homme fin, sensible, méticuleux, généreux, un homme seul qui ne vit que pour les morts et les oubliés, un homme qui lui même s'oublie.
Ce film est d'une simplicité bouleversante qui en dit pourtant beaucoup, une ode pleine de tendresse à la vie et à la mort qui ne peut ne pas nous rappeler à quel point l'empathie, le lien, la vie et ses petites choses sont importantes dans une société qui nous isole de plus en plus socialement.

Le film est esthétiquement très beau, tout en symétrique et en poésie. Calme et subtil.

La scène qui m'a le plus bouleversée est la scène de (pré)fin :

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Au fur et à mesure du film on peut voir ce personnage commencer à se trouver à travers son enquête sur la vie d'un autre (son voisin décédé). Au fil des rencontres, on vit avec lui l'arrivée de l'amour, jeune femme blonde au milieu du gris brouillard des morts oubliés, troublante lumière si réelle.

La fin est brutale et inattendue; on voit cet homme qui commence seulement à sourire et à vivre pour lui même acheter une tasse pour son aimée (une tasse, objet du quotidien d'une banale simplicité qui symbolise à mes yeux la petitesse du quotidien, une sorte de naïveté partagée mais trop souvent oubliée), élan de bienveillance et d'amour.
Cet homme pourtant si méticuleux, pourtant si précis et si prévenant, traverse la route comme on l'a beaucoup vu faire durant le film... et se fait percuter par un bus. Mort choquante, fin de vie sur un petit bonheur, il était enfin vivant au milieu de tous ces (ses) morts. Homme qui enterre les solitaires enterré seul, l'arroseur arrosé, on peut voir dans cette dernière scène tous les défunts dont il s'est occupé venir lui rendre un dernier hommage avant de l'accueillir lui aussi...

Bref, rien que d'y penser les frissons me viennent et les larmes ne sont pas loin non plus

[fabien49]

La fin de Léon de Luc Besson.

Autant le réalisateur peut m'agacer, autant son film me touche, sans que parvienne à savoir pourquoi. Il est naïf, peu subtil mais j'aime tout dans cette hitsoire de tueur un peu simplet et de gamine paumée.

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Quand Léon va enfin s'en sortir, il meurt tué par Stansfield, son ennemi, abattu par derrière, sans grandeur. La musique D'Eric Serra est parfaite, et rien qu'en l'écoutant je peux visualiser toutes les scènes du film

Je me souviendrai toujours d'avoir vu la version longue en vost en 1997 ou 1998 dans un ciné gaumont d'Angers avec trois ou quatre autres gugus dans la salle. Une claque à peine moins grande que Mullholand Drive !

[Rune]

Some like it hot : quand la danse permet de dire peu, mais de suggérer beaucoup.

Après la musique, contribution cinématographique : j'ai parcouru ce fil avec intérêt (et j'y ai fait de belles découvertes), et quelques scènes à partager me sont assez vite venues en tête...et puis j'ai réalisé que je pouvais regrouper certaines sous un thème commun...que voici !

Le désir d'être soi-même
Certains l'aiment chaud, Billy Wilder
https://www.youtube.com/watch?v=4-qdvZDua9k

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Jack Lemmon, déguisé en femme, se charge, au départ un peu à contre-coeur, de distraire un milliardaire qui lui fait du gringue (afin de laisser le champ libre sur le yacht dudit milliardaire à Tony Curtis qui tente d'y séduire Maryline Monroe...) : il me semble que cette scène est une belle illustration de révélation à soi-même !
Ce film me touche de façon générale par son incroyable modernité...et parce qu'il est DRÔLE !
Preuve en est le dialogue qui figure à la fin de la scène mise en lien, entre Curtis et Lemmon :
"Olè !
-Salut Jerry ! Tu maitrises la situation ?
-J'ai quelque chose à t'annoncer. Je suis fiancé.
-Félicitations ! Qui est l'heureuse élue ?
-C'est moi."

Le désir impossible
Madame de... Max Ophüls
https://www.youtube.com/watch?v=oyyPlW4BY4A

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Madame de... est mariée, mais succombe au charme d'un autre homme, avec qui elle danse dans ce ''plan séquence'' assez typique du style d'Ophüls... Au départ, la scène de ce film qui m'a touchée est celle où l'héroïne met à la porte de sa vie celui qu'elle aime...en lui répétant ''Je ne vous aime pas ! Je ne vous aime pas.'' Mais cette valse illustre aussi très bien le désir empêché, la tentative d'étouffer les sentiments sous la raison, en vain.)

In the mood for love, Wong Kar Wai
https://www.youtube.com/watch?v=ypY9OaKCfRU

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Je crois que cette scène a déjà été citée dans ce fil... Ce n'est à proprement parler une danse, mais je trouve que le croisement entre la femme et l'homme, dont les conjoints réciproques ont une aventure ce qui les amène à se rapprocher, est filmée à la façon d'un ballet... Là aussi, je cherchais au départ une autre scène, celle où ils ''répètent'' leurs adieux à venir, et où elle se met à pleurer... Je crois que ce film me touche car au fond rien n'empêche les héros de concrétiser leur désir, et pourtant le film parvient à parfaitement suggérer pourquoi ils ne le font pas...et c'est tellement plus beauuuuu !

La loi du désir
Un tramway nommé désir, Elia Kazan
https://www.youtube.com/watch?v=kYA9hvcLekg

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Là non plus, ce n'est pas exactement une danse, mais j'y vois quand même une chorégraphie entre deux félins qui obéissent plus à l’instinct qu'à leur intellect... Le cri de Brando ''Stella'' résonne longtemps à mes oreilles à chaque fois que je regarde cette scène.

La découverte du désir
Dirty Dancing, Emile Ardolino
https://www.youtube.com/watch?v=ijK0WTB_-RY

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Ma scène ''cuculte'' préférée ! J'ai compris pourquoi je persistais à bien aimer ce film en regardant l'Arnacoeur, où Vanessa Paradis, qui y joue un personnage dont c'est aussi le film ''cuculte'', explique en gros qu'au-delà de la mièvrerie apparente de la chose, il s'agit surtout d'une mise en scène de la découverte du désir et de la transgression ! Et puis j'adore une bonne partie de la BO sans conditions...

En ce mois de juin fatigant car assez ''hot'' lui aussi, je serais ravie de me délasser l'esprit en découvrant vos ''scènes cucultes'' (concept personnel, mais je pense ne pas avoir besoin d'expliquer !), ou vos scènes de danse préférées !

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...ou si ça vous inspire davantage, les scènes qui pour vous suggèrent le mieux le désir au cinéma...

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(ou même carrément les meilleures scènes ''hot'' si vous voulez, après tout, dans ''adulte surdoué'' il y a ''adulte'', hein... Même si perso, je trouve le thème désir plus intéressant, car étant moins explicit, il oblige souvent à plus d'inventivité cinématographique...)

[Invité]

Tiens, c'est un fil intéressant que je n'avais jamais remarqué.

Une scène qui parle très bien de désir et d'amour (mais sur un mode strictement opposé au "culcul") : le tango de Happy Together de Wong Kar Wai.
Comme je n'ai pas trouvé de version sous-titrée, je résume pour qu'on comprenne (même si je pense que c'est inutile, on n'est jamais trop prudent) : le film décrit les amours houleuses de deux jeune hongkongais exilés en Argentine, sous forme du courant de conscience de l'un des deux après leur rupture. On les voit, dans ces quelques minutes, se disputer puis danser ensemble, avant que les derniers plans ne nous indiquent qu'il s'agit d'un souvenir vaguement noyé dans l'alcool.
Une merveille de fluidité et de mélancolie.

https://www.youtube.com/watch?v=LOac2hpJbTI

[Rune]

@Judith
Quel maître, ce Wong Kar Wai.... (et merci, ça me remet en tête que je n'ai toujours pas vu Happy Together, alors que Wong Kar Wai + Argentine + tango + amours contrariées = ce film devrait être une priorité pour moi ;-)

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Et oui, le fil est un peu ancien, mais comme moi je suis nouvelle, il m'apparait un peu au même niveau que de nombreux autres, à savoir en page 1 quand on clique sur ''cinéma'' !
Et pour finir, tu me fais penser que je n'ai pas pris la peine de traduire les extraits que j'ai mis et qui sont en VO... On va dire que pour Dirty Dancing, on s'en fiche clairement, pour Un tramway nommé Désir on s'en passe aussi assez bien, par contre je m'en vais de ce pas ajouter la traduction du dialogue final entre Lemmon et Curtis dans Certains l'aiment chaud : comme je connais bien la vf aussi, il est pour moi limpide, mais dans le doute, ce serait dommage de passer à côté !)

[Invité]

et merci, ça me remet en tête que je n'ai toujours pas vu Happy Together

De rien et n'hésite pas à voir le film, c'est un des plus beaux de Wong Kar Wai, un de ceux où sa maîtrise technique est parfaitement mise au service du récit et de l'émotion. Je ne crois pas que tu seras déçue.

[Rune]

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Je cherchais ce message parce que je savais bien que j'avais déjà fait l'éloge de Dirty dancing par ici, et j'étais particulièrement ravie de découvrir il y a peu:
-que je n'étais pas la seule fan (bon, ça je m'en doutais )
-qu'on pouvais être fan de ce film ET sensée / critique / féministe voire tout ça à la fois (une partie de moi le pressentait, mais c'est appréciable d'entendre quelqu'un mettre les mots dessus)
Voilà pourquoi :
Chronique de Marion Séclin sur Dirty dancing
Teeeeeeeellement vrai !

Et sinon : j'attends toujours que d'autres dévoilent leur film cuculte et/ou leur mise en scène du désir préférée

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[Brunehilde]

Merci @Rune , ça m'a fait me rappeler que ce que j'avais préféré dans le film c'est le passage sur le prénom de la protagoniste principale, expliquant que "Frédérique", c'est un peu un nom de mec, ce à quoi son partenaire répond que non, pour lui, c'est un nom de vraie femme.

Oui parce que moi aussi j'ai un prénom androgyne, et il me va bien vu que j'ai ce qu'on appelle communément "un petit côté masculin".
Ça aurait pu être rajouté à la chronique, genre : "BB a des côtés un peu masculins, mais on s'en fout c'est une vraie femme, et c'est un homme qui lui dit ! Incroyable !"

[seban35]

Je dirai pour moi la recontre de Jodie Foster avec son père dans le film " Contact " de Robert Zemeckis, l'ensemble des scènes du film Forrest Gump surtout " le retour de Jenny " " Le lieutenant Dan qui remercie Forrest ".